Méthodologie pour l’informatisation et l’actualisation d’une carte pédologique ancienne publiée au 1/100 000 – exemple de la coupure d’Angoulême (France)

Autor: Lelu, Florent, Anne Richer-de-Forges, Girot, Ghislain, Perrier, Charlène, Tientcheu, Marie-Eugénie, Arrouays, Dominique
Přispěvatelé: InfoSol (InfoSol), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Unité de recherche Science du Sol (USS), Dominique Arrouays
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Etude et Gestion des Sols 1 (23), 21-34. (2016)
Etude et Gestion des Sols
Etude et Gestion des Sols, Association Française pour l'Etude des Sols, 2016, 23 (1), pp.21-34
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ISSN: 1252-6851
Popis: National audience; Le programme de cartographie des sols du territoire français à moyennes échelles (« Connaissance Pédologique de la France » : CPF) lancé en 1968, constitue un volet du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS) du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol). Il a permis de couvrir environ 24 % du territoire par la cartographie au 1/100 000 et environ 18 % au 1/50 000 (Richer-de-Forges et al., 2014). Cependant, depuis les années 90, la priorité financière du GIS Sol a été donnée au volet de cartographie de la France au 1/250 000 : le programme des Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP). L’informatisation des cartes au 1/100 000 majoritairement levées dans la période 1970 – 2000 présente un enjeu important pour sauvegarder les données acquises et les rendre accessibles. Cet article présente une méthode de numérisation des cartes pédologiques anciennes qui comprend : la numérisation des cartes pédologiques et la création d’une base de données sémantiques sous le modèle DoneSol. La mise en place de cette base de données a montré qu’il y a des difficultés à retranscrire les informations anciennes en raison de quantités et de qualités hétérogènes. Un retour sur le terrain s’est alors montré indispensable pour pallier ces problèmes. Doit-on alors actualiser les données anciennes avec ces informations récentes ou la mise en base de données doit-elle correspondre uniquement aux données obtenues au moment de la réalisation de la carte ? Les deux approches nous semblent souhaitables : 1) une archive qui donne un « instantané » d’un état passé, 2) une base actualisée qui rend compte de l’évolution de cet état.
Databáze: OpenAIRE