Popis: |
During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes.; Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques. |