L’héritage pédagogique de Gustave Monod (1885-1968), ou quelle(s) filiation(s) pour l’éducation Nouvelle ?

Autor: Ruolt, Anne
Přispěvatelé: Centre interdisciplinaire de recherches sur les valeurs, les idées, les identités et les compétences en Éducation et en formation (CIVIIC), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l'Education et de la Communication (LISEC), Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Lorraine (UL)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA)), Centre interdisciplinaire de recherche normand en éducation et formation (CIRNEF), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société (IRIHS), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2014
Předmět:
Zdroj: Éduquer/Former
Éduquer/Former, Institut supérieur de pédagogie, 2014, pp.171-193
Eduquer|Former
Eduquer|Former, Institut Catholique de Paris, 2014, pp.171-193
file:///Users/ruolt/Downloads/50-175-1-PB.pdf
ISSN: 2108-3010
Popis: International audience; This article about the history of ideas and educational values, deals with the legacy of the New Education, from one of its actor, the professor of Philosophy Gustave Monod (1885-1968). If "ideas come successively each one from another” (Condillac, 1798, p. 194), where do these pedagogical ideas have their root ? While Monod appoints the Great War as the decisive event that forged his pedagogical orientation (August 20th, 1945), Tristan Lecoq sees more the École des Roches, as the cradle of his educational ideas.What about the family legacy of Monod ?According to an ethno-historical and hermeneutical method, this article highlights a double educational affiliation nourished by British educational values. One of them was acculturated in the Township of Vaud in Switzerland, in the beginning of the nineteenth century. On the one hand, at the institutional level are the educational ideas promoted by the École des Roches, on the other hand, at the family level, the ideas initiated in Paris, by Frédéric Monod (1794-1863), the patriarch’s son of the great line of Monod and theorized by Louis-Frédéric François Gauthey, the first director of the Normal School in Vaud, then in Courbevoie. However, this research concludes with the observation of a "missing link", and raises the issue of the affiliation to the social protestant Christianity.; Cet article s’inscrit dans le champ de l’histoire des idées et des valeurs éducatives. Il s’intéresse à un pan de l’héritage du mouvement de l’Éducation Nouvelle, à partir d’un de ses acteurs, le philosophe Gustave Monod (1885-1968). Si « les idées naissent successivement les unes des autres » (Condillac, 1798, p. 194) quelle est la filiation de ces idées pédagogiques ? Alors que Monod désigne la Grande Guerre comme l’événement décisif ayant forgé son orientation pédagogique (20 août 1945), Tristan Lecoq, lui, voit davantage l’École des Roches, comme le berceau de ses idées éducatives. Mais qu’en est-il de l’héritage familial de Monod ?Selon une approche ethno-historique, et une méthode herméneutique, l’article met en évidence une double filiation pédagogique marquée par des valeurs éducatives britanniques, dont l’une d’entre elle s’est acculturée dans le canton de Vaud en Suisse au début du XIXe siècle. Il s’agit d’une part, au plan institutionnel, des idées éducatives promues par l’École des Roches, d’autre part, au plan familial, des idées initiées à Paris par Frédéric Monod (1794-1863), le fils du patriarche de la grande lignée des Monod et théorisées par Louis-Frédéric François Gauthey (1795-1864), premier directeur de l’école Normale du canton de Vaud puis de Courbevoie. Mais cette recherche s’achève sur le constat d’un « chaînon manquant », et pose la question de la filiation familiale au christianisme social protestant.
Databáze: OpenAIRE