Indicateurs écologiques du Roselt/OSS, désertification et biodiversité des écosystèmes circum-sahariens

Autor: Sokona, Y., Mélanie Requier-Desjardins, Jauffret, S., Briki, M., Al Hamndou, D., Ben Khatra, N., Baubion, C., Aboubacar, I.
Přispěvatelé: Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d'Acteurs, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes - Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM), Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Société Narges, Partenaires INRAE, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Adamolle, Cécile
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: pp.203-217, 2009, Options Méditerranéennes. Série B : Etudes et Recherches
OSS, pp.52, 2009, Note Introductive, 978-9973-856-37-1
Mélanie Requier-Desjardins
HAL
Popis: Evaluation MOISA - Auteur hors unité au moment de la publication; National audience; La nature est un « bien public mondial » dont la saine gestion est l’affaire de tous. Ses ressources sont cependant limitées, en particulier en zones sèches, où elles sont la principale source de vie, ou de survie, des populations : nourriture, bois de chauffe, eau douce… Les travaux du réseau d’observatoires de surveillance écologique à long terme (Roselt/OSS) au cours de ces dix dernières années montrent déjà, dans les sites observés au circum-Sahara, du fait des activités anthropiques et du réchauffement planétaire, un changement de l’utilisation des sols, une fragmentation du paysage et une réduction de la diversité biologique. 130 espèces végétales sont menacées dans les observatoires d’Afrique du Nord et 22 dans les sites ouest-africains. Et pourtant la flore du circum-Sahara comporte des ressources génétiques particulières qui se sont à la longue adaptées à l’aridité croissante de la région et à diverses activités humaines : pâture, agriculture pluviale, cueillette et coupe de bois. Certaines variétés végétales possèdent même des caractéristiques génétiques utilisables dans le monde entier. Le mil issu d’espèces sauvages sahéliennes par exemple, ou le cenchrus cilié utilisé comme fourrage. Ce patrimoine représente une base potentielle pour le développement local des zones sèches, en particulier en Afrique. Un patrimoine à suivre et à évaluer régulièrement.
Databáze: OpenAIRE