Dispositif intra-utérin et nulliparesEnquête auprès d'étudiantes nullipares et de professionnels de santé sur Marseille et Aix-en-Provence

Autor: Laurent, Pauline
Přispěvatelé: Aix-Marseille Université - École universitaire de maïeutique Marseille Méditerranée (AMU EU3M), Aix Marseille Université (AMU), Fanny Gréco
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Gynécologie et obstétrique. 2017
Popis: Introduction: In its recommendations of 2004, the ANAES publishes that the IUD is a mean of contraception which can be proposed to women no matter the gestite or the parity. Despite these clear recommendations, doubts regarding the IUD persist among both nulliparous, and some healthcare professionals who think wrongly that the nulliparity is a contraindication for the pose of an IUD.Objectives: The main objectives of the study are to determine if the recommendations of the HAS are applied by the healtcare professionals and to estimate the place of IUD to nulliparous. The second objective is to understand reluctances of nulliparous towards the IUD.Methods: Descriptive study of March 1st, 2016 and October 30th, 2016, realized with students nulliparous and healthcare professionals (gynecologists, midwives, general practitioners) in Aix-en-Provence and Marseille. Data were collected using two nameless questionnaires for each of the studied populations.Résults: 85% of gynecologists, 88,9% of midwives and 54,5% of general practitioners interrogated say to inform their young patients of possibilities to benefit of IUD ; nevertheless only 75% of gynecologists, 22,2% of midwives and 9,1% of general practitioners declare to pose IUD to nulliparous in their professionals practices. Regarding the nulliparous, results shown that the IUD is the second most used mean of contraception (12,1%) and generates 100% of satisfaction of its users. However, a lot of young women admit to be inadequately informed about IUD in the context of a gynecological follow-up and still express reservations –not always based- about this contraceptive.Conclusion: The size of our sample being weak we cannot generalize the results to a bigger population. However it seems necessary to overcome the lack of information about nulliparous and specifically throughout the development of governmental actions and the promotion of this practice toward the healthcare professionals in contraception.; Introduction : Dans ses recommandations de 2004, l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé (ANAES) publie que le Dispositif Intra-Utérin (DIU) est un moyen de contraception qui peut être proposé aux femmes quelques soit la gestité et la parité. Malgré tout, les aprioris relatifs au DIU persistent, aussi bien chez les nullipares que chez certains professionnels de santé qui pensent à tort que la nulliparité est une contre-indication à la pose d’un DIU.Objectifs : Les objectifs principaux de l’étude sont de déterminer si les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sont mises en application par les professionnels de santé et d’évaluer la place du DIU chez les nullipares. L’objectif secondaire est d’apprécier les réticences des nullipares vis-à-vis du DIU.Matériels et méthode : Étude descriptive du 1er mars 2016 et le 30 octobre 2016, réalisée auprès d’étudiantes nullipares et de professionnels de santé (gynécologues, sages-femmes, médecins généralistes) sur Aix-en-Provence et Marseille. Les données ont été recueillies à l’aide de deux questionnaires anonymisés, spécifiques à chacune des populations étudiées.Résultats : 85 % des gynécologues, 88,9 % des sages-femmes et 54,5 % des médecins généralistes interrogés déclarent informer leurs jeunes patientes de la possibilité de bénéficier d’un DIU ; en revanche seulement chiffre 75 % de gynécologues, chiffre 22,2 % de sage femmes et 9,1 % de médecins généralistes déclarent poser des DIU aux nullipares dans leur pratiques professionnelles. Auprès des nullipares de l’étude, le DIU est le second moyen de contraception le plus utilisé (12,1 %) et génère 100 % de satisfaction de ses utilisatrices. Cependant un grand nombre de jeunes femmes s’avèrent être peu informées à son sujet dans le cadre d’un suivi gynécologique et ont encore beaucoup de réticences -pas toujours fondées- face à ce contraceptif.Conclusion : Le faible effectif de la population de l’étude ne nous permet pas de généraliser les résultats. Cependant il ressort qu’il semble nécessaire de pallier le manque d’information des nullipares notamment par la mise en place d’action des pouvoirs publics et de promouvoir la formation continue des professionnels de santé en termes de contraception.
Databáze: OpenAIRE