« Sans recourir à la violence » : la société italienne face aux terrorismes et aux mafias (1969-1992) [introd. et coord. n° de : Laboratoire italien ]

Autor: Moge, Charlotte, Panvini, Guido, Picco, Pauline
Přispěvatelé: Triangle : action, discours, pensée politique et économique (TRIANGLE), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Sciences Po (Sciences Po), Sorbonne, Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (SIRICE), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Laboratoire italien. Politique et société
Laboratoire italien. Politique et société, ENS Éditions, 2019
ISSN: 1627-9204
2117-4970
Popis: International audience; Ce numéro de Laboratoire italien entend analyser les réactions de la société civile italienne face aux violences terroristes puis mafieuses de 1969 à 1992. Ces violences sont d’abord provoquées par les terroristes d’extrême droite puis par certains groupes d’extrême gauche qui choisissent la lutte armée et mènent de nombreuses actions sanglantes. Au cours des années 1980, les terrorismes et les formes de violence politique diffuses sont peu à peu défaits par la réaction des institutions démocratiques et diverses formes de mobilisation venant de la société civile. Mais parallèlement, dès la fin des années 1970, le sud du pays est aux prises avec la violence mafieuse. Au-delà de la diversité des phénomènes et des différentes réalités territoriales, ces violences ont suscité au sein de la société civile italienne des formes de résistances aux caractéristiques communes, qui s’inscrivent dans une tradition de contestation, mais « sans recourir à la violence ». Dans l’analyse de ces moments où la société italienne a dû faire face à ces offensives violentes et où la démocratie a tenu, les réactions de la société civile n’ont que trop rarement été considérées : c’est à combler ce vide historiographique que ce numéro est consacré.
Databáze: OpenAIRE