Le groupe épiscopal d'une cité africaine : Aradi (Sidi Jdidi, Tunisie)

Autor: Ben Abed, Aicha, Fixot, Michel
Přispěvatelé: Laboratoire d'archéologie médiévale méditerranéenne (LAMM), Université de Provence - Aix-Marseille 1-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Musacchia, Sandrine, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Provence - Aix-Marseille 1
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2005
Předmět:
Zdroj: IXe colloque international sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord antique et médiévale
IXe colloque international sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord antique et médiévale, Feb 2005, Tripoli, Libye
Lieux de cultes : aires votives, temples, églises, mosquées : IXe Colloque international sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord antique et médiévale, Tripoli, 19-25 février 2005
Lieux de cultes : aires votives, temples, églises, mosquées : IXe Colloque international sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord antique et médiévale, Tripoli, 19-25 février 2005, 39, CNRS éd., pp.187-197, 2008, Études d'Antiquité africaines, 978-2-271-06613-8
Popis: Résumé : Le groupe episcopal de la cité de Aradi est construit à la limite nord de la ville dans un quartier déjà occupé dont les maisons furent rasées pour faire place à un ensemble monumental cohérent fondé sur le principe de l'« église double». Ce groupe était composé, d'ouest en est, de trois îlots adjacents, les deux îlots extrêmes étant dotés chacun d'une église et d'annexés. L'îlot occidental rassemblait ainsi, du sud au nord, une cour entourée de dépendances, un système d'accès latéraux pour les fidèles, puis l'église complétée d'annexés à fonction liturgique, probablement un baptistère et une chapelle funéraire. Dans l'îlot oriental, de la même façon, l'église était précédée, sur la partie ouest de sa façade, de bâtiments servant d'écran, puis d'une cour. Dans la sacristie est se trouvait aussi une cuve baptismale, ce qui pose le problème de l'existence simultanée de deux baptistères. À l'est de la façade, d'autres dépendances à fonction domestique ne furent jamais achevées. Dans l'îlot médian ont été retrouvés des équipements pour la transformation de la production agricole vivrière, fours, moulins à grain et à olives. L'ensemble du groupe fut détruit dans la seconde partie du Ve siècle et, de manière vraisemblable, on saisit ainsi archéologiquement l'impact de la persécution vandale à l'égard des établissements représentatifs de la hiérarchie épiscopale catholique. La reconstruction byzantine ne rétablit pas l'ampleur du complexe primitif . Seule l'église occidentale fut reconstruite et les nouvelles dépendances se regroupèrent autour d'elle. La composition architecturale nouvelle mettait l'accent sur deux grandes fonctions, la fonction baptismale avec un grand baptistère cruciforme et la fonction martyrologique avec un martyrium.
Ben Abed - Ben Khader Aïcha, Fixot Michel. Le groupe episcopal d'une cité africaine : Aradi (Sidi Jdidi, Tunisie). In: Lieux de cultes : aires votives, temples, églises, mosquées. IXe Colloque international sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord antique et médiévale (Tripoli, 19-25 février 2005) Préface de Jean-Luc Sibiude, ambassadeur de France en Libye. Paris : Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique, 2008. pp. 187-197. (Études d'antiquités africaines)
Databáze: OpenAIRE