Le premier christianisme, une religion de marginaux ?
Autor: | Stein, Christian |
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Přispěvatelé: | Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Bourgogne (UB)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC), Amiri Bassir, Desbois-Garcia, Sophie, Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2016 |
Předmět: |
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory
[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory [SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History [SHS] Humanities and Social Sciences Ancient Christianity Marginal Conversion Social Cost Christianisme primitif Coût social [SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ComputingMilieux_MISCELLANEOUS [SHS]Humanities and Social Sciences |
Zdroj: | Religions sous contrôle. Pratiques et expériences religieuses à la marge ? Amiri Bassir. Religions sous contrôle. Pratiques et expériences religieuses à la marge ?, pp.141-160, 2016 |
Popis: | Christian Stein : Christianity in the Beginning : a Religion of Marginals ? Until the third century, Christians can be seen as marginals. Conversion meant severing many social links. More seriously, the Christians’ refusal to participate in sacri ces and festivals made them appear as bad citizens or, even worse, as traitors to men and gods. But not everyone was seduced the same way by Christianity. Several factors did or did not induce the choice of conversion : individual level of religious freedom, fear of scandal, and the fear of the legal response of the authorities. Ultimately, it can be noted that some parts of society were more likely to join Christianity than others : mainly women, slaves, migrants, people of lower income. is is consistent with what can be found in ancient texts. Jusqu’au IIIe siècle, les premiers chrétiens peuvent être vus comme des marginaux. La conversion entraînait pour eux la rupture de nombreux liens sociaux. Plus grave, le refus de participer aux sacrifices et aux fêtes religieuses les faisaient apparaître comme des mauvais citoyens ou pire, des traîtres aux hommes et aux dieux. Tout le monde n’était toutefois pas sensible de la même manière à l’attrait du christianisme. Plusieurs facteurs entraînaient ou non le choix de la conversion : le degré individuel de liberté religieuse, la peur du scandale et la crainte de la réaction légale des autorités. On constate finalement que certains groupes de la société étaient plus susceptibles de rejoindre le christianisme que d’autres : principalement les femmes, les esclaves, les migrants et les individus aux ressources médiocres. C’est cohérent avec ce qu’on trouve dans les sources anciennes. Stein Christian. Le premier christianisme, une religion de marginaux ?. In: Religion sous contrôle. Pratiques et expériences religieuses de la marge ? Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2016. pp. 141-160. (Collection « ISTA », 1365) |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |