Le bois, un atout pour la diffusion des plantations d’acacias gommiers au Nord du Cameroun

Autor: Kissi, Offossou d'Andous, Guibert, Hervé, Palou Madi, Oumarou, N'Toupka, Mama, Delaporte, Philippe, Smektala, Georges, Peltier, Régis
Přispěvatelé: Systèmes de Cultures Annuelles (UPR SCA), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), Ministère de la Recherche et de l'innovation, Gouvernance, Risque, Environnement, Développement (GRED), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), AgroParisTech, Biens et services des écosystèmes forestiers tropicaux : l'enjeu du changement global (UPR BSEF)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: Revue forestière française
Revue forestière française, AgroParisTech, 2013, 65 (3), pp.241-253
ISSN: 0035-2829
1951-6827
Popis: International audience; La région de Garoua, dans le nord du Cameroun, jouit d'un climat soudanien. En raison des migrations de populations venues des zones sahéliennes plus arides, les savanes arborées ont été mises en culture depuis une trentaine d'années. La culture continue et le surpâturage font rapidement perdre aux sols leur fertilité et le front pionnier de défrichement avance vers le sud où il menace les aires protégées. La création de 2 800 plantations paysannes d'Acacia senegal d'un quart d'hectare a été encouragée par différents projets de développement au cours des années 1990. Ceux-ci avaient mis en avant les possibilités de recouvrer la fertilité des sols et de produire de la gomme arabique. En 2011, la filière de la gomme ne fonctionnait pas bien, au point que les agriculteurs et les services de développement commençaient à se désintéresser de ces plantations. Afin d'évaluer avec les producteurs la rentabilité de ces boisements d'acacias, dans le cas où on les utiliserait comme des jachères améliorées, une étude a été menée pour tirer le bilan d'une plantation paysanne âgée de quinze ans. Celle-ci a été exploitée, sa production de bois a été évaluée. La production de bois frais utile est estimée à 39,6 m3/ha, vendu pour le chauffage à 1 090 ¿/ha. Sur la durée de la plantation, ces revenus sont supérieurs à ceux de la gomme, estimés à 760 ¿/ha pendant une période de saignée de huit ans (entre huit et quinze ans d'âge). La volonté d'étendre les plantations a été exprimée par les paysans, surtout après avoir constaté l'intérêt de la production de bois. Ceci ouvre la perspective d'une relance des plantations d'Acacia senegal que les seules perspectives de production de gomme et de restauration de la fertilité n'auraient pas permises avec, éventuellement, l'appui de financements pour la fixation de carbone. (Résumé d'auteur)
Databáze: OpenAIRE