La personne de confiance en psychiatrie

Autor: Pot, Anne-Louise
Přispěvatelé: Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Nathalie Gluck
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. 2015
Popis: Psychiatry is a medical discipline characterized by psychically weakening diseases, and alegislation about the hospitalization of patients.Health Law of March 4th 2002 introduces the possibility for all patients, without distinction forpsychiatry, to designate a Trusted Person who could accompany him on his course of care and/orspeak for his will when he is not able to express himself. The information provided on this law bothto patients and health professionals is often incomplete, largely assimilated to situations of end oflife, so out of context in psychiatry. Yet this Trusted Person is an evaluation indicator of mentalhealth facilities by the High Authority of Health.Moreover psychiatric patients, whose consent to health care is questioned during forcedhospitalizations, are a particularly sensitive population regarding the limits of the respect of theirrights at the hospital. A survey of patients in a psychiatric ward, during regular or forcedhospitalization, makes the inventory on the subject of the Trusted Person. The study of foreignmodels of psychiatric Trusted Person equivalents raises the same debate about the accessibility toinformation and the introduction of a third party for the patient in psychiatry. It would be relevantto provide the means to better involve health professionals in order to apply the law as it is set outbefore considering a new model of trusted person in psychiatry.; La psychiatrie est une discipline médicale caractérisée par des pathologiesparticulièrement fragilisantes sur le plan psychique, et l’existence d’une législation concernantl’hospitalisation de ses patients. La loi de santé du 4 mars 2002 introduit la possibilité pour toutpatient, sans distinction faite pour la psychiatrie, de désigner une personne de confiance quipourrait l’accompagner dans son parcours de soins et/ou être le porte-parole de ses volontés s’iln’est pas en mesure de s’exprimer. L’information délivrée sur cette loi aux patients comme auxprofessionnels de santé est souvent incomplète, assimilée surtout à des situations de fin de vie,donc hors sujet en psychiatrie. Pourtant cette personne de confiance fait l’objet d’un indicateurd’évaluation des établissements de santé mentale par la Haute Autorité de Santé.D’autre part les patients en psychiatrie dont le consentement aux soins est remis en question lorsdes hospitalisations sous contrainte, représentent une population particulièrement sensible en cequi concerne les limites du respect de leurs droits à l’hôpital. Une enquête réalisée auprès despatients d’un service de psychiatrie, en soins libres ou en soins sous contrainte, sur le sujet de lapersonne de confiance en fait l’état des lieux. L’étude des modèles étrangers d’équivalents depersonne de confiance en psychiatrie soulève le même débat de l’accessibilité à l’information et del’introduction d’un tiers pour le patient en psychiatrie. Il conviendrait de se donner les moyens demieux impliquer les professionnels de santé pour appliquer la loi telle qu’elle est énoncée avantd’envisager un nouveau modèle de personne de confiance en psychiatrie.
Databáze: OpenAIRE