Facteurs associés à la qualité de vie et au sentiment de fardeau des aidants de traumatisés graves de la route

Autor: Hours, Martine, Koleck, Michèle, Coquillat, Amandine, Charnay, Pierrette, Bejaoui, Bouchara, Mazaux, Jean-Michel, Destaillats, Jean-Marc, Belio, Christian, Viallon, Vivian, Grandguillotte, Jean-Michel
Přispěvatelé: Unité Mixte de Recherche Epidémiologique et de Surveillance Transport Travail Environnement (UMRESTTE UMR T9405), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR), Université Bordeaux, Association de Familles de Traumatisés Crâniens et de Cérébro-lésés, AFTC, Cadic, Ifsttar
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: 1ères assises internationales de recherche sur l'Aidance
1ères assises internationales de recherche sur l'Aidance, Jul 2016, BORDEAUX, France. 18 p
Popis: 1ères assises internationales de recherche sur l'Aidance, BORDEAUX, FRANCE, 04-/07/2016 - 05/07/2016; Justification : la qualité de vie des aidants de personnes ayant eu un grave accident de la route est peu étudiée [1]. Les victimes d'accident de la route sont enregistrées depuis 1995 dans le Rhône. Une étude de suivi de ces victimes (ESPARR)[2] montre que les aidants familiaux 3 ans après l'accident ont une qualité de vie dégradée. Méthodologie : 959 victimes enregistrées de 2002 à 2012, ayant souffert de lésions graves (MAISe4) ont été contactées par courrier. 137 ont accepté de participer à un entretien et 100 proches ont participé après accord de la victime. Le questionnaire de l'aidant comportait le WHOQOL, la MPAI4, le FRI, le Bref Cope, la CES-D-10, le CRA ainsi que diverses questions sociodémographiques, et des données sur les lésions initiales. Résultats : les proches aidants d'âge moyen égal à 56,6 ans (SD=14,7) sont majoritairement des femmes (81%). Ce sont essentiellement des conjoints (58%) ou des parents (29%) qui accompagnent surtout des traumatisés crâniens graves (48%). 36% présentent une symptomatologie dépressive. 25% déclarent un sentiment de fardeau, notamment en lien avec le manque de temps ; malgré tout ils présentent une bonne estime de soi liée au fait de s'occuper de leur proche. Les hommes ont une qualité de vie psychique plus dégradée que les femmes. Les régressions montrent que les facteurs les plus souvent associés à une meilleure qualité de vie sont le niveau d'étude, la cohésion familiale, l'expression familiale, les capacités physiques et d'adaptation, et la participation sociale de la victime. Les facteurs associés à une moins bonne qualité de vie sont l'âge, la dépression de l'aidant, les conflits familiaux et les problèmes comportementaux séÏres de la victime. Le temps ne joue pas de rôle particulier. Discussion : Nos résultats montrent que la qualité de vie des aidants est associée à la fois à des facteurs individuels, familiaux et aux séquelles de l'accident. Ils soulignent le rôle de la cohésion familiale et de la participation sociale des victimes. Les résultats seront discutés en tenant compte de la représentativité des participants.
Databáze: OpenAIRE