Changements et objets urbains : Les leçons des techniques alternatives d’assainissement urbain. Le cas de l’agglomération lyonnaise
Autor: | Sophie, Vareilles |
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Přispěvatelé: | Vareilles, Sophie, Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA), Les Shifters |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: | |
Zdroj: | L'UniverShifté L'UniverShifté, Les Shifters, Sep 2021, Villeurbanne, France |
Popis: | National audience; A partir du cas des techniques alternatives en assainissement urbain, cette contribution analysera le déploiement de nouveaux objets urbains. Les techniques alternatives ont été développées dans les années 1970 en contrepoint du réseau d’assainissement. Il s’agissait de pallier les insuffisances de ce réseau. Les techniques alternatives sont composées de dispositifs de rétention et d’infiltration (bassins, noues, fossés), qui dans certains cas sont paysagés et intègrent des espaces verts (parcs, squares). L’analyse de l’expérience lyonnaise en la matière montre comment ces dispositifs s’appuient sur les organisations et les objets existants pour se développer. Ainsi, les techniques alternatives paysagées sont mises en œuvre dans des espaces publics urbains et à ce titre elles sont accessibles aux publics, qui les utilisent dans leurs activités (en particulier de loisir) selon les règles d’usage propres aux espaces publics traditionnels. Comme partie prenante de ces espaces, elles sont également gérées par les collectivités territoriales (direction de l’eau, service Espaces verts notamment). De fait, la gestion des techniques alternatives mobilise les organisations, les modèles économiques et les usages impliqués dans la gestion des espaces publics traditionnels ou des réseaux. Cette mobilisation n’est pas sans poser de problèmes. Les techniques alternatives paysagées, par leur caractère hybride (ouvrage hydraulique et éléments de nature), s’intègrent mal dans les organisations des collectivités territoriales, qui restent structurées en silos – disciplinaires et d’expertises (par exemple espaces vert, voirie, eau). Le développement de ces dispositifs n’a pas permis une évolution des organisations ou la constitution d’une organisation plus adéquate. Ainsi, à chaque projet, des négociations ont lieu entre les collectivités territoriales pour la gestion de ces dispositifs. L’expérience des techniques alternatives donne à voir de quelles manières les objets urbains sont insérés dans une série d’encastrements (à la fois politiques, techniques, économiques, sociaux, urbains, environnementaux). Ces objets mobilisent ces encastrements pour leur déploiement et ils y contribuent aussi. Les difficultés soulevées par les changements techniques dépendraient de ces encastrements : difficultés pour les nouveaux objets d’y trouver les moyens de leur existence, adéquation des anciens aux encastrements existants. Il s’agirait donc pour les politiques de transition socio-écologique de considérer ensemble ces objets et leurs encastrements afin de mieux envisager les évolutions nécessaires pour leur déploiement. |
Databáze: | OpenAIRE |
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