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Introduction: In France the number of abortions is stable since 2006 and doesn’t change much. The right of abortion has evolved during the last few years, the project of health law 2015 considers to allow the midwives of practicing medical abortions.Objective: To determine the role and the place of the midwife in medical abortion care.Methods: It is a descriptive forward-looking study by questionnaires. 311 midwives who work in the region Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) took part in this study. Quantitative datas have been analyzed with the software Sofastat version 1.4.6. Qualitative datas have been analyzed in athematic analysis.Results: The study shows that 52,41% of the midwives have been involved in medical abortion care. About the addition of competences, 68,81% of the midwives answered that the addition of competence is in keeping with the midwife’s competences. 62,06% of the midwives answered that they will do the medical abortion if the addition of competences takes effect.Conclusion: A majority of the midwives concede that they have a place to take in abortion care, but this results aren’t unanimous among the midwives, two sides belong to the profession. The maintenance of the conscience claus will allow to respect the autonomy of the midwives.; Introduction : En France le nombre d’interruption volontaire de grossesse (IVG) est relativement stable depuis 2006 et varie peu chaque année. Le droit à l’avortement a quant a lui évolué au fil des années, le projet de Loi de Santé 2015 envisageant de permettre aux sages-femmes de réaliser les IVG médicamenteuses.Objectif : Déterminer la place et le rôle de la sage-femme dans la prise en charge de l’IVG médicamenteuse.Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive prospective par questionnaires semi directifs. 311 sages-femmes en exercice dans la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) ont participé à cette étude. Les données quantitatives ont été traitées à l’aide du logiciel Sofastat version 1.4.6. Les données qualitatives ont été soumises à une analyse thématique.Résultats : L’étude révèle que 52,41% ont déjà pris en charge une IVG médicamenteuse. Au sujet de l’ajout de compétence, 68,81% des sages-femmes ont répondu que cet ajout était en adéquation avec les compétences de la sage-femme. 62,06% des sages-femmes ont répondu qu’elles réaliseraient des IVG médicamenteuses si cet ajout était effectif.Conclusion : Une majorité des sages-femmes concède avoir une place à prendre en orthogénie, cependant ces résultats ne sont pas unanimes parmi les sages-femmes, une certaine dualité demeurant au sein de la profession. Le maintien de la clause de conscience permettrait de respecter l’autonomie des sages-femmes. |
