Morbidite et mortalite neonatales precoces dans un hopital rural : Cas de l’hopital baptiste biblique de Kpele-Tsiko (Togo)
Autor: | Koffi, KS, Alao, MJ, Djadou, KE, Atakouma, DY, Tatagan-Agbi, K, Kessie, K |
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Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2013 |
Předmět: | |
Zdroj: | Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé; Vol 13, No 1 (2011): Serie D; 205-212 |
ISSN: | 1727-8651 2413-354X |
Popis: | But : Faire le point sur la morbidité et la mortalité néonatales précoces au sein dudit hôpital, afin de mieux cibler et de mieux orienter les actions à menées pour contribuer à la réduction de la mortalité infantile au Togo.Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective portant sur 240 nouveau-nés âgés de 0 à 7 jours, du 1er Janvier 2002 au 31 Décembre 2006, soit une période de 5ans. Les registres d’hospitalisation, les dossiers de nouveau-nés de 0 à 7 jours hospitalisés et les dossiersdisponibles des mères de nouveau-nés hospitalisés étaient les sources d’informations. La collecte des données a été effectuée à l’aide de fiche d’enquête individuelle.Résultats : Sur les 240 nouveau-nés hospitalisés, 146 (60,8 %) étaient de sexe masculin et 94 (39,2 %), de sexe féminin. La majorité (57%) des nouveau-nés était née à terme, 40% étaient prématurés, et 3% étaientpost-matures. Un peu plus de la moitié (54,2%) des nouveau-nés avaient un faible poids de naissance (inférieur à 2500g). Sur les 240 nouveau-nés hospitalisés, 96 (40%) étaient des prématurés et pesaient moins de 2500 grammes, et 144 (60%) étaient nés après la 37e semaine d’aménorrhée (SA), dont 34 (14,2%) étaient des hypotrophes, pesant moins de 2500 grammes et 107 (44,6%) étaient eutrophiques, pesant 2500 grammes ou plus. Parmi les nouveau-nés dont le score d’Apgar avait pu être noté, soit 126 cas (52,5 %), le score à la première minute était inférieur ou égal à 3 dans 34,9% des cas, entre 4 et 7 (36,5%), et entre 8 et 10 (28,6%). Les principaux motifs d’hospitalisation de ces nouveau-nés étaient dominés par le faible poids de naissance, 130 cas (54,2%), la prématurité, 96 cas (40%). Les diagnostics retenus étaient surtout les infections néonatales, 65 cas (27,1%), l’anoxie périnatale, 49 cas (20,4%), et les malformations congénitales, 18 cas (7,5%). Le taux de mortalité hospitalière était de 23,3% dont 68% de nouveau-nés décédés de sexe masculin et 32% de sexe féminin. Parmi les 26 nouveau-nés décédés dont le score d’Apgar était connu, 17 (65,4%) avaient le score inférieur ou égal à 3 à la première minute, un seul nouveau-né décédé (3,8%) avait le score normal (8 à 10). La moitié (50%) des nouveau-nés décédés était née à terme, tandis que 46,4% étaient des prématurés. La majorité (62,5%) des nouveau-nés décédés avait un faible poids de naissance. Les principales causes de décès étaient la prématurité (41,1%), l’anoxie périnatale (32,1%), et les infections néonatales (21,4%). Les 24 premières heures de vie étaient les plus meurtrières avec 24 cas (42,8%).Conclusion : Dans les pays en voie de développement comme le Togo, la réduction de l’incidence de la prématurité, de la souffrance foetale, l’amélioration des conditions d’asepsie et de réanimation néonatale, et la mise en place d’une surveillance épidémiologique pourraient contribuer à une réduction substantielle du taux de la mortalité néonatale précoce.Mots clés : Morbidité et Mortalité néonatales précoces, Hôpital rural, Togo. |
Databáze: | OpenAIRE |
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