Abstrakt: |
Résumés:La question des personnes à la peau noire au Maroc est importante, mais souvent négligée dans les études littéraires. Cet article examine comment Le Lutteur (2015), roman historique de My Seddik Rabbaj, représente cette minorité marginalisée et résiliente qui utilise la force physique comme moyen de libération et la musique gnaoua comme refuge face à la discrimination ethnique.L'étude débute par une analyse des caractéristiques de la littérature marocaine concernant les Noirs, en mettant en lumière le roman comme un exemple significatif de la lutte contre la subalternité. Elle révèle ensuite les épreuves auxquelles les Marocains noirs ont fait face, notamment l'esclavage et la pauvreté, avant d'atteindre une certaine paix. Enfin, elle souligne que la bravoure et la musique gnaoua sont deux éléments essentiels qui permettent à cette minorité de revendiquer un statut revalorisé au sein de la société marocaine.Abstracts:The issue of dark-skinned people in Morocco is important, but often neglected in literary studies. This article examines how Le Lutteur (2015), a historical novel by My Seddik Rabbaj, represents this marginalized and resilient minority who use physical force as a means of liberation and Gnaoua music as a refuge from ethnic discrimination.The study begins with an analysis of the characteristics of Moroccan literature concerning Black people, highlighting the novel as a significant example of the struggle against subalternity. It then reveals the hardships faced by Black Moroccans, including slavery and poverty, before achieving a measure of peace. Finally, it points out that bravery and Gnaoua music are two essential elements that have enabled this minority to claim an enhanced status within Moroccan society. |