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abstract:In contrast to the usual story that ICFTU efforts in Africa were moribund by the mid-1960s, its connections to the Liberian CIO were increasing then, due largely to the efforts of Black American, Caribbean, and African trade unionists who worked with or for the ICFTU. When European ICFTU officials hesitated for fear of upsetting the repressive Tubman government, ICFTU members from among the African diaspora expressed more optimism and consistently advocated for connecting directly with Liberian labor. They also made key visits to Liberia, either on their own or on delegations, and often distributed aid and provided training on the ground. Although the ICFTU did not achieve all its goals there, demonstrating the difficulty in organizing labor in the face of government opposition, small gains did occur due primarily to the bottom-up pressure from Black members among the lower ranks of the ICFTU, revealing consistent Black agency in the ICFTU’s African activities in the 1960s. This study also shows how ICFTU actions, largely based on the understanding by its Black members that labor was linked closely to society and politics, threatened to undermine the key goal of domestic stability and control that Tubman sought to achieve through his foreign policy efforts in Africa during the 1960s.résumé:Contrairement à l’histoire habituelle selon laquelle les efforts de la CISL en Afrique étaient moribonds d’ici le milieu des années 1960, ses liens avec le CIO libérien augmentaient alors, en grande partie grâce aux efforts des syndicalistes noirs américains, caribéens et africains qui travaillaient avec ou pour le CIO. Lorsque les responsables européens de la CISL ont hésité de peur de contrarier le gouvernement répressif de Tubman, les membres de la CISL de la diaspora africaine ont exprimé plus d’optimisme et ont constamment plaidé pour une connexion directe avec les travailleurs libériens. Ils ont également effectué des visites importantes au Libéria, seuls ou en délégation, et ont souvent distribué de l’aide et assuré une formation sur le terrain. Bien que la CISL n’y ait pas atteint tous ses objectifs, démontrant la difficulté d’organiser la main-d’œuvre face à l’opposition du gouvernement, de petits gains ont été obtenus principalement en raison de la pression ascendante des membres noirs parmi les rangs inférieurs de la CISL, révélant le pouvoir des Noirs au sein des activités africaines de la CISL dans les années 1960. Cette étude montre également comment les actions de la CISL, largement basées sur la compréhension par ses membres noirs que le travail était étroitement lié à la société et à la politique, menaçaient de saper l’objectif clé de stabilité et de contrôle intérieurs que Tubman cherchait à atteindre grâce à ses efforts de politique étrangère en Afrique au cours des années 1960. |