Autor: |
Forêt, C., Merlet, N., Tribollet, B., Chaussec, G., Legube, B., Forêt, C., Merlet, N., Tribollet, B., Chaussec, G., Legube, B. |
Zdroj: |
Matériaux & Techniques; January 2006, Vol. 94 Issue: 1 p467-476, 10p |
Abstrakt: |
La croissance de biofilms sur les parois des réseaux et des circuits d'eaux est un problème récurrent en terme de santé publique. Les légionelles qui se développent dans les réseaux d'eaux chaudes et les tours aéroréfrigérantes ont été à l'origine de plus de 1000 cas annuels de légionellose en France au cours des 3 dernières années, la létalité étant d'environ 14 %. Pour maîtriser ce développement bactérien, il est nécessaire de posséder une meilleure compréhension des biofilms, de leur croissance et de leur composition. Dans ce but, trois années de travail de collaboration entre la société Henkel Concorde et 2 équipes CNRS (UMR 6008 et UPR 15) ont permis de développer un outil de détermination de l'épaisseur moyenne du biofilm. Sur des unités pilote en laboratoire et sur site industriel, cette mesure de l'épaisseur du biofilm s'est révélée suffisamment précise et sensible pour suivre l'évolution de la formation d'un biofilm dans un circuit d'eau et pour déterminer l'efficacité des traitements appliqués. L'utilisation de cet outil de surveillance a permis d'optimiser les traitements appliqués (nature, dose, fréquence d'injection) et conduit à une réduction significative des biomasses fixées, au maintien de la propreté des circuits et donc à une maîtrise accrue du risque légionelle. |
Databáze: |
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