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Rarement une hormone protéique a reçu aussi peu d'attention dans l'étude de ses propriétés physico-chimiques, que la gonadotrophine du sérum de jument gravide. C'est ainsi qu'il n'existe aucun travail sur les mesures physiques de diffusion, de sédimentation, du volume spécifique partiel, indispensables à la détermination du poids moléculaire. En effet, la seule notion (Li et al., 1940) concernant cette dernière donnée est obtenue à partir des valeurs de la tyrosine et du tryptophane de préparations d'ailleurs peu actives, et de toutes façons, il ne peut s'agir que d'un poids moléculaire minimum.Par ailleurs, l'importance considérable de la copule glucidique (Bourrillon et al., 1959) – moitié de la molécule – doit avoir un retentissement sur d'autres constantes telles le coefficient d'absorption, le pouvoir rotatoire, les caractéres de solubilité.Le but de ce travail est de déterminer certaines caractéristiques physiques, et plus particulièrement, le poids moléculaire. d'une préparation de gonadotrophine, électrophorétiquement pure |
