| Autor: |
Maisonnave, V., Lepimpec, P., Cauchi, A., Vignoles, C., Deleris, S. |
| Zdroj: |
Techniques Sciences Méthodes; 2011, Vol. 2011 Issue: 5 p18-30, 13p |
| Abstrakt: |
Cette publication a pour objectifs de décrire la procédure utilisée pour réaliser la reconstitution d’une eau usée artificielle et de présenter les résultats des essais en laboratoire puis, sur une plate-forme de tests, les résultats d’utilisation de cette eau usée reconstituée artificiellement. Les eaux usées artificielles doivent être aisément reproductibles quels que soient les sites sur lesquels elles seront utilisées; les mélanges de matières premières doivent être aussi limités que possible; dans ces travaux, la composition d’eau usée ciblée est une composition relativement classique d’eaux usées domestiques, soit : matières en suspension (MES) 350 mg/L; demande biochimique en O2mesurée à 5 jours (DBO5) 400 mgO2/L; demande chimique en O2(DCO) 880 mgO2/L; azote total Kjeldahl (N-NTK) 80 mgN/L et le phosphore total (P) 10 mgP/L; la biodégradabilité de l’effluent reconstitué ne doit pas être trop rapide, c’est-à-dire comparable avec le fractionnement d’une eau usée urbaine classique. Globalement, cette étude donne des résultats très satisfaisants. Nous avons pu montrer la reproductibilité de l’effluent reconstitué, ainsi que la fiabilité de la reconstitution dès lors que les conditions optimales de mise en oeuvre sont maîtrisées. Par ailleurs, les résultats de sortie des filières restent très proches de ceux obtenus avec l’eau usée urbaine qui les a alimentés pendant 3 années. |
| Databáze: |
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