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La mise au point de thérapeutiques antidiabétiques ayant des points d’impact complémentaires, apparaît désormais comme une nécessité. En inhibant de façon réversible l’hydrolyse des disaccharides et les étapes ultimes de la digestion des polysaccharides alimentaires, les inhibiteurs des α-glucosidases réduisent l’hyperglycémie postprandiale du diabétique. Cette classe thérapeutique, représentée jusqu’ici en Europe uniquement par l’acarbose, vient de s'enrichir avec la mise sur le marché du miglitol, dont la pharmacocinétique différente pourrait conduire à une meilleure tolérance digestive au long cours. L’amélioration du contrôle glycémique sous l’effet des inhibiteurs des α-glucosidases, actuellement mieux évaluée, apparaît identique quelles que soient les combinaisons avec les autres agents hypoglycémiants, y compris l’insuline. Il reste à mieux préciser la place des inhibiteurs des α-glucosidases dans la stratégie thérapeutique générale du diabète de type 2 et surtout à évaluer leurs bénéfices à long terme sur l’évolution des complications de la maladie. |
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