Autor: |
Rosilio, C., Béry, A., Moutel, G., Hervé, C. |
Zdroj: |
La Revue d’Orthopédie Dento Faciale; September 2005, Vol. 39 Issue: 3 p339-363, 25p |
Abstrakt: |
Le patient est devenu un «consommateur de soins» auprès d’un praticien réduit au statut de «prestataire de services» et les rapports traditionnellement basés sur la confiance ont évolué vers la défiance. Dans ce contexte un patient sur six abandonne son orthodontiste en cours de traitement d’orthopédie-dento-faciale. L’objet de notre travail est d’évaluer le comportement éthique de l’orthodontiste lors de ce transfert par une étude rétrospective dans deux cabinets d’orthodontie parisiens de 42 dossiers patients, et nous utiliserons comme paramètre la qualité de l’échange. Sur les 42 patients qui consultaient le second orthodontiste (de référence), 27 (64 %) avaient un courrier de qualité variable, 21 (50 %) leurs moulages de départ et 30 (70 %) leurs radiographies. Si le patient quittait son clinicien du fait d’un déménagement, le 1er orthodontiste mettait tout en oeuvre pour faciliter son suivi thérapeutique, par contre dans le cas d’une mésentente il le sanctionnait en échangeant peu ou pas de données avec le confrère. 75 % des cliniciens libéraux contre 50 % de ceux exerçant en institution transmettent le dossier patient au confrère. Les dossiers patients en odontologie sont plus ou moins bien tenus, quelques fois égarés et seuls 42 % d’entre eux comportent un questionnaire médical. Nous n’avons pour l’instant que peu de recul par rapport à la loi du 4 mars 2002 pour pouvoir noter une modification des comportements des orthodontistes et des patients. L’attitude de l’orthodontiste n’est pas toujours très éthique vis-à-vis de son patient (sanction) et de son confrère. Nous proposons trois solutions pour faciliter le transfert et le suivi des patients : le carnet de santé bucco-dentaire, une fiche de transfert établie d’après les recommandations de l’ANAES* ou encore un dossier médical électronique. |
Databáze: |
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