Some factors affecting the growth of prosobranch veligers

Autor: Pilkington, M. C., Fretter, V.
Zdroj: Helgoland Marine Research; May 1970, Vol. 20 Issue: 1-4 p576-593, 18p
Abstrakt: Extrait Le vélum des véligères de Prosobranches recueille toutes les particules que ses cils composés peuvent maitriser. Chacune des dix espèces d'algues unicellulaires offertes aux larves deCrepidula fornicata et deNassarius reticulatus subit l'action mécanique de l'estomac. Sauf pourChlamydomonas parkeae, que les larves ne réussissent pas à détruire, et pourPhaeodactylum tricornutum dont les frustules sont perforées, les parois cellulaires sont ramollies ou fragmentées. Les cellules de la glande digestive ingèrent le contenu cellulaire y compris le pigment, mais non les débris des parois. Les pigments sont rejectés ultérieurement; ils retardent le cycle de l'activité glandulaire. La croissance est relativement bonne avec des cellules deMonochrysis lutheri et dePyramimonas grossii, qui se rompent facilement, et avecPhaeodactylum tricornutum; mais il se forme des boules fécales volumineuses qui peuvent obturer la cavité palléale; les grandes frustules dePhaeodactylum tricornutum entrainent un effet purgatif.Chlamydomonas parkeae, Brachiomonas submarina, Exuviaella pusilla etOlisthodiscus sp. sont de mauvais aliments; les deux dernières sont toxiques pour les larves, spécialementOlisthodiscus sp. Nourries deCricosphaera ap.carterae les deux espèces présentent une bonne croissance et un développement jusqu'à la métamorphose; il en est de même pourCrepidula fornicata nourrie deExuviella baltica et deNassarius reticulatus alimenté avecDunaliella primolecta. Un aliment convenable détermine un aspect particulier du comportement alimentaire. Il ne semble pas que les larves sélectionnent leur aliment lorsqu'elles reçoivent simultanément deux ou trois espèces d'algues, mais de petites cellules facilement maitrisées par le vélum sont absorbées plus fréquement que des cellules volumineuses. L'apport occasionnel d'aliments bactériens ne semble causer aucun dommage. Un aliment artificiel (par exemple la farine de blé) permet pendant 5 à 6 jours de conserver les larves et d'obtenir leur croissance. Dans toutes les expériences la température et l'éclairage, dont les fluctuations retentissent sur la croissance des larves, furent maintenus constants. La manipulation des larves se fit à l'aide de pipettes. Dans la mer les détritus organiques doivent constituer un apport alimentaire important.
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