P175 Influence du statut hormonal sur le bilan lipidique chez la femme diabétique.

Autor: Ellatifi, R., Elmghari, G., Elansari, N.
Předmět:
Zdroj: Diabetes & Metabolism; Mar2012 Supplement 2, Vol. 38 Issue s2, pA72-A73, 0p
Abstrakt: Introduction: Une augmentation des facteurs de risque cardiovasculaires, notamment la dyslipidémie, a été rapportée chez les femmes au moment de la ménopause. Des anomalies du profil lipidique ont été également observées au cours du diabète de type 2. Le but de cette étude est d’analyser le profil lipidique chez une population de femmes diabétiques de type 2, et d’étudier l’effet de la ménopause sur celui-ci. Patients et méthodes: Étude transversale étendue sur 09 mois allant du mois d’avril à décembre 2010, portant sur 138 femmes diabétiques de type 2 vues en consultation d’endocrinologie du CHU Mohamed VI de Marrakech. La saisie et l’analyse des résultats est faite par le logiciel SPSS version 10 fr, au laboratoire d’épidémiologie. Résultats: L’âge moyen de nos patientes est de 53, 4 ans avec extrêmes (27–80 ans). L’ancienneté moyenne du diabète est de 6,4 ans.81 femmes sont en post ménopause, 57 sont non ménopausées dont 11 en péri ménopause. On constate chez les patientes ménopausées versus non ménopausées que : la moyenne du Cholestérol Total est plus élevée chez les femmes en post-ménopause (1,72 vs 1,88g/l; p<0,0001), l’HDLémie moyenne est plus basse (0,52 vs 0,48g/l; p<0,001), le LDLc moyen est plus élevé (1,00 vs 1,11g/l; p<0,001), la triglycéridémie est plus élevée (1,19 vs 1,37g/l) cette différence est statistiquement non significative. La prévalence du syndrome métabolique (31,6 % vs 69,1 %) et la moyenne de l’index athérogénique (3,00 vs 4,60) sont plus élevés chez les femmes en post-ménopause, ces différences sont statistiquement significatives. Conclusion: Dans la littérature, plusieurs études ont rapporté l’effet de la ménopause sur la détérioration des paramètres lipidiques même après ajustement sur l’âge. À partir de ces résultats, il s’avère que le déficit ostrogénique au cours de la ménopause et la tendance à l’hyper androgénie pourrait entrainer une détérioration du profil lipidique chez la diabétique de type 2 au même titre que la non diabétique. [Copyright &y& Elsevier]
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