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Le taux de base de prolactine ainsi que la réponse de l'hormone au test de stimulation par rhalopéridol sont mesurés chez neuf femmes avant et après une intervention réglée de chirurgie gynécologique courante réalisée sous neuroleptanalgésie de type dextromor-amide-dropéridol. La veille de l'intervention, une augmentation de prolactine de 5,4 ± 1,9 ng/ml est observée après 0.25 mg d'halopéridol I.M. alors que le lendemain de l'opération, la réponse à la même stimulation est abolie (p < 0,025). Le surlendemain de l'intervention, bien qu'une dose dix fois plus importante d'halopéridol soit administrée (2,5 mg I.M.) la réponse de prolactine n'est que du même ordre de grandeur que celle observée en pré-opératoire (5,8 ± l,2ng/ml : N.S.) Ces résultats liés aux faibles taux de bases : 1,9 ± 0,6 et 1,1 ± 0,3 ng/ml observés 24 et 48 heures après l'opération (contre 6,2 ± 1,4 ng/ml la veille de l'intervention, p <0,005 dans les deux cas) mettent en évidence une perturbation fonctionnelle prolongée de la sécrétion de prolactine. Plasma level of prolactin and its response to the injection of haloperidol were measured in nine women before and after elective gynecological surgery under neuroleptanalgesia using dextromoramidedroperidol combination. The day before the operation, the injection of haloperidol 0.25 mg intramusculary increases the concentration of PRL by 5.4 ± 1.9 ng/ml, while this response is completely abolished the day following the operation. Two days later, a tenfold increase in the dose of haloperidol (2.5 mg I.M.) is necessary to obtain a PRL response that equals that observed pre-operatively (5.8 ± 1.2 ng/ml). The low plasma levels observed 24 and 48 hours post-operatively compared to the pre-operative level, illustrate a prolonged functional disturbance of the secretion of PRL. [ABSTRACT FROM AUTHOR] |