L'arrivée des «Bourbaki» aux Verrières: L'internement de la Première Armée française en Suisse le 1er février 1871.

Autor: Bugnion, François
Zdroj: Revue Internationale de la Croix-Rouge; 04/01/1996, Vol. 78 Issue 818, p191-203, 13p
Abstrakt: «L'Armée est prête, il ne lui manque pas un bouton de guêtre» avait declaré le maréchal Lebœuf, ministre de la Guerre de Napoléon III, lors du vote des crédits nécessaires à la mobilisation.On a rarement fait preuve d'un tel aveuglement: médiocrement équipée, mal entraînee et, surtout, dramatiquement mal commandée, l'armée française allait subir défaite sur défaite. Dès les premiers affrontements, en août 1870, elle doit abandonner l'Alsace et la Lorraine, à l'exception de quelques places fortes — Strasbourg, Sélestat, Neuf-Brisach, Metz et Belfort — qui sont assiégées. Le 2 septembre, Napoléon III capitule à Sedan avec 80 000 hommes, entraînant dans sa chute le Second Empire, tandis que les Prussiens marchent sur Paris. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]
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