Abstrakt: |
The effect of temperature on post-tetanic potentiation (PTP) has been examined in the muscles of small mammals but not in human skeletal muscle. We examined PTP in the ankle dorsiflexor muscles of 10 young men by evoking twitches before and after a 7-second tetanus at 100 Hz in a control (room air ~21°C) condition and after immersion of the lower leg in warm (45°C) and cold (10°C) water baths for 30 min. Exposure to cold decreased tetanus and pre-tetanus twitch peak torque, but increased rise time, half-relaxation time, and muscle action potential (M-wave) amplitude; exposure to warm water had little effect. PTP was smallest in cold exposure 5 s post-tetanus, but persisted throughout the 12 min test period, whereas PTP had subsided by 6 min post-tetanus in control and warm exposures. M-wave amplitude initially decreased after exposure to warm water, recovered, then decreased again by 11 min post-tetanus. In contrast, exposure to cold had no initial effect but did increase the M-wave amplitude during the last half of the 12 min test period, similar to that seen in the control. The greatest immediate decrease in rise time and half-relaxation time was observed in the control; however, by 12 min post-tetanus warm exposure showed the greatest increase in rise time and half-relaxation time above pre-tetanus values. The decrease in the unpotentiated twitch torque with cooling in human dorsiflexors is typical for muscles with a predominance of type I (slow) fibres. The effect of cold on PTP is similar to that seen previously in mammalian muscles with a predominance of type II (fast) fibres, although the underlying mechanism of the cooling effect appears to differ.Key words: contraction, muscle, twitch.L'effet de la température sur la potentialisation post-tétanique (PPT) a été examiné dans les muscles des petits mammifères mais pas dans le muscle squelettique de l'humain. Ainsi, on a examiné la PPT dans les muscles dorsifléchisseurs de 10 hommes jeunes en déclenchant des contractions en secousse avant et 7-second après une stimulation tétanique à 100 Hz en condition témoin (air ambiant ~ 21[sup o] C), et après l'immersion de la jambe inférieure dans des bains d'eau chaude (45[sup o] C) et d'eau froide (10[sup o] C) pendant 30 min. Le froid a diminué la force maximale pré-tétanique et tétanique, mais a augmenté le temps de montrée, le temps de demi-relaxation et l'amplitude du potentiel d'action musculaire (onde-M); la chaleur a eu peu d'effet. La PPT a été minimale lors de la contraction post-tétanique de 5 s, mais s'est maintenue pendant toute la période d'essai de 12 min, tandis qu'elle a disparu à 6 min post-tétanique dans les conditions témoin et chaleur. La chaleur a d'abord diminué l'amplitude de l'onde-M, puis celle-ci est revenue à la normale, pour ensuite diminuer de nouveau à 11 min post-tétanique. À l'opposé, le froid n'a pas eu d'effet initial, mais il a augmenté l'amplitude de l'onde-M au même taux que l'amplitude témoin durant la première moitié de la période d'essai de 12 min. La condition témoin a connu la plus forte diminution immédiate de temps de montée et de temps de demi-relaxation; toutefois, à 12 min post-tétanique, la chaleur a montré la plus forte augmentation de temps de montée et de temps de demi-relaxation au-dessus des valeurs pré-tétaniques. La diminution de la force maximale non potentialisée observée avec le refroidissement dans les dorsifléchisseurs humains est typique des muscles composés principalement de fibres (lentes) de type I. L'effet du froid sur la PPT est similaire à celui observé dans les muscles de mammifères composés principalement de fibres (rapides) de type II, bien que le mécanisme sous-jacent de l'effet de refroidissement semble différent.Mots clés : contraction, muscle, secousse musculaire.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR] |