The use of camera-trap data to model habitat use by antelope species in the Udzungwa Mountain forests, Tanzania.

Autor: Bowkett, Andrew E.1 andrew.bowkett@paigntonzoo.org.uk, Rovero, Francesco2, Marshall, Andrew R.3
Předmět:
Zdroj: African Journal of Ecology. Dec2008, Vol. 46 Issue 4, p479-487. 9p. 3 Charts, 1 Graph, 1 Map.
Abstrakt: The ecology of many species of duiker, and other African forest antelope, is poorly known and yet knowledge of the factors determining their distribution and abundance is critical to the conservation of this increasingly threatened group. Camera-trapping was used to investigate forest antelope ecology in the biologically diverse Udzungwa Mountains, Tanzania. The relationship between camera-trapping rates and vegetation (and other habitat variables) was investigated using generalized linear modelling. Over 630 photographs of antelope were obtained, with Harvey’s duiker being the most recorded species. The camera-trap rate of Harvey’s duiker was positively related to the species diversity of small plant stems and negatively related to an index of visibility, while that of suni antelope was negatively related to the percentage ground cover of leaf-litter. The camera-trap rate of Harvey’s duiker was also negatively related to distance to the nearest village, as predicted for a species targeted for subsistence hunting. Camera-traps also recorded bushbuck and the threatened Tanzanian endemic Abbott’s duiker, but there were insufficient captures to model habitat use for these species. Results of this study illustrate the potential of camera-trapping for modelling habitat requirements and providing guidelines for the conservation management of threatened antelope populations in forest habitats. Résumé L’écologie de nombreuses espèces de céphalophes et celle d’autres antilopes forestières africaines sont mal connues, et pourtant la connaissance des facteurs qui déterminent leur distribution et leur abondance est critique pour la conservation de ce groupe de plus en plus menacé. On a utilisé des pièges photographiques pour étudier l’écologie des antilopes de forêt dans les Udzungwa Mountains, en Tanzanie, qui sont biologiquement variées. La relation entre le taux de piégeage photo et la végétation (et d’autres variables de l’habitat) a étéétudiée au moyen d’une modélisation linéaire généralisée. On a obtenu plus de 630 photos d’antilopes, l’espèce la plus souvent piégée étant le céphalophe de Harvey. Le taux de piégeage photo de ce céphalophe était positivement liéà la diversité des espèces végétales de petite taille et négativement liéà un indice de visibilité, alors que celui de l’antilope suni était négativement lié au pourcentage de la couverture du sol par une litière de feuilles. Le taux de piégeage photo du céphalophe de Harvey était aussi lié négativement à la distance jusqu’au village le plus proche, ce qui est prévisible pour une espèce victime de la chasse de subsistance. Les pièges photos ont aussi révélé la présence de bushbucks et du céphalophe d’Abbott, endémique à la Tanzanie et menacé, mais il y eut trop peu de prises de vues pour permettre la modélisation de l’utilisation de l’habitat par ces espèces. Les résultats de cette étude illustrent le potentiel du piégeage photographique pour la modélisation des exigences en matière d’habitat et pour la préparation de directives pour la gestion de la conservation des populations d’antilopes menacées dans les habitats forestiers. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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