La référence socioculturelle régionale dans les calendriers populaires germano-américains des XVIIIe et XIXe siècles
Autor: | York-Gothart Mix |
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Jazyk: | German<br />French |
Rok vydání: | 2011 |
Předmět: | |
Zdroj: | Recherches Germaniques, Vol 41, Pp 39-57 (2011) |
Druh dokumentu: | article |
ISSN: | 0399-1989 2649-860X |
DOI: | 10.4000/rg.538 |
Popis: | En Amérique du Nord, la production de livres allemands est un commerce concentré à l’origine en Pennsylvanie, c’est-à-dire dans un État qui était d’abord une colonie britannique. En 1775, le nombre d’immigrants germanophones y dépassait de beaucoup les 100 000 habitants, si bien qu’une culture non anglophone florissait alors à Germantown, Lancaster et Philadelphie. Le premier calendrier germano-américain a été publié en 1731 sous le titre Der Teutsche Pilgrim, Mitbringende einen Sitten-Calender. La plupart des publications annuelles complètes ont vu le jour dans les décennies qui ont suivi l’année 1776. La majeure partie d’entre elles a paru en Pennsylvanie, les autres en Ohio et au Maryland. Environ le quart de ces périodiques a été édité durant une période considérable : pour preuve, le Hoch-Deutsch Americanische Calender (Germantown et Philadelphie), qui était certainement le plus important, a paru de 1739 à 1833 – pratiquement un siècle. Mieux qu’aucun autre média, le calendrier populaire permet de représenter, dans le vécu quotidien, le paradoxe apparent qui survient entre le traditionalisme culturel et le sens de l’identité régionale, d’une part, et la modernité politique, d’autre part. Des calendriers tels que le Hinkende Bote ou Haushaltungskalender ont prouvé leur efficacité comme médias qui favorisent l’intégration ethnoculturelle en Europe. Alors que peu d’immigrants allemands savaient la langue anglaise à leur arrivée aux États-Unis, le calendrier continuait d’être un guide important dans le Nouveau Monde. |
Databáze: | Directory of Open Access Journals |
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