Deux Élie et deux patrimoines potentiels pour l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle au Maroc?

Autor: Daniel Pinson, Khalid El Harrouni
Jazyk: Arabic<br />English<br />French
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: AMJAU, African and Mediterranean Journal of Architecture and Urbanism, Vol 3, Iss 5, Pp 9-21 (2021)
Druh dokumentu: article
ISSN: 2665-7953
DOI: 10.48399/IMIST.PRSM/amjau-v3i1.26875
Popis: Laréflexion de cet article part de l’exemple marocaindes architectures de la seconde moitié du XXe siècle : les œuvres qui y ont d’abord été conçues et réalisées par les architectes réunis initialement dans le groupe GAMMa (Groupe des Architectes Modernes Marocains) formés pour la plupart d’entre eux dans le pays colonisateur, ont forgé une orientation «brutaliste» dont la technique et l’esthétique sont fortement marquées par un emploi très maîtrisé du béton.La seconde moitié du XXe siècle ne peut se réduire à ces premières décennies et il faudra, tôt ou tard, faire retour sur les dernières décennies du XXe, marquées par la recherche d’une alternative à la fuite en avant techno-productiviste de la modernité.C’est en ce sens que l’article met en confrontation, tout en dépassant les individualités qu’ellesreprésentent, les deux Élie marocains, l’aîné: Azagury (1918 -2009) et son cadet: Mouyal (1957...). Le premier représente l’interprétation adaptée au Maroc de l’architecture internationale et globale du Mouvement moderne, tandis que le second, récompensé par le 12e Congrès mondial TERRA 2016 sur les architectures de terre, exprime, au cours du dernier quart du XXe siècle, une orientation allant dans le sens du développement durable avec le recours à des techniques de construction ancestrales et locales actualisées (terre et pierre). Les œuvres qui en résultent seront, tôt ou tard, à interroger du point de vue de leur mise en patrimoine, sur la base de critères à repenser, à refonder, et que l’article essaye de cerner.
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