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Alveolar echinococcosi. Alveolar echinococcosis is a parasitic anthropo-zoonosis which looks like a slow-growing liver cancer. The lesions progressively obstruct hepatic vessels and bile ducts and invade neighboring organs, and it may metastasize to the lung and the brain and possibly all distant organs. Since the 1990s earlier diagnosis by imaging, advances in surgical and less invasive interventions, and prolonged anti-parasitic treatment using albendazole, have totally transformed the prognosis of the disease. However, in Europe, the endemic area has considerably increased, the number of alveolar echinococcosis cases has more than doubled in the previously identified endemic regions, and the disease may now be considered to be an 'opportunistic infection', especially diagnosed in those patients treated with immunosuppressive drugs and biologic agents. Alveolar echinococcosis is currently more and more often diagnosed incidentally, at an early stage of development, and not in the usual 'at risk' regions and populations. This makes differential diagnosis and care management more challenging.Échinococcose alvéolaire. L’échinococcose alvéolaire est une anthropozoonose parasitaire qui se comporte comme un cancer du foie d’évolution lente. Les lésions envahissent de proche en proche les axes vasculaires et biliaires et les organes de voisinage et sont capables de métastaser, le plus souvent vers le poumon et le cerveau mais potentiellement aussi vers tous les organes. Depuis les années 1990, les progrès en imagerie, l’utilisation judicieuse de la chirurgie et des interventions non chirurgicales et le traitement antiparasitaire par albendazole au long cours ont transformé le pronostic de l’infection. Cependant, en Europe, la zone d’endémie s’est considérablement étendue, le nombre de cas a plus que doublé dans les zones d’endémie « traditionnelles », et la maladie peut maintenant être comptée parmi les infections « opportunistes », touchant tout particulièrement les patients traités par des médicaments ou des agents biologiques immunosuppresseurs. La découverte accidentelle de lésions à la phase précoce d’évolution, et de plus en plus fréquemment hors des zones et des populations habituellement considérées à risque, pose actuellement des problèmes difficiles de diagnostic différentiel et de nouveaux défis pour la prise en charge thérapeutique. |
