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Current rabies vaccines are safe and, when administered properly, they are highly effective. In addition, they elicit long-lasting immunity, with virus-neutralising antibody titres persisting for years after vaccination. However, current regimens require multiple doses to achieve high neutralising titres and they are costly, which means that it is difficult for developing countries, where rabies deaths are highest, to implement widespread vaccination. New innovations are the only way to reduce rabies disease to acceptable rates. Numerous preclinical and clinical studies are under way, testing novel vaccines, adjuvants and injection methods. Research into the use of live vaccines and alternative vaccine vectors is ongoing, while attempts to develop DNA vaccines have so far failed to match the immunogenicity and neutralising capability of traditional vaccines. The development of molecular adjuvants that induce faster, stronger immune responses with less antigen has yielded exciting preclinical results and appears to edge us closer to a better rabies vaccine. However, steep challenges remain: molecular adjuvants require administration with live vaccines, and differences in species specificity of immune molecules complicate development. Over all, the array of research undertaken over the past decade is impressive and encouraging, but most new vaccines have yet to be tested in clinical trials, and the viability of such experimental vaccines in the global market remains to be seen. Only a vaccine that outperforms currently available vaccines in every area will have a chance at widespread adoption. Nevertheless, the authors are confident that some vaccine candidates will meet these criteria.Les vaccins actuels contre la rage sont sûrs et très efficaces lorsqu’ils sont administrés correctement. En outre, ils confèrent une immunité durable, avec le maintien de titres neutralisants d’anticorps plusieurs années après la vaccination. Néanmoins, les régimes actuels nécessitent l’administration de plusieurs doses pour obtenir des titres élevés d’anticorps neutralisants et ils sont onéreux, de sorte que la vaccination à grande échelle est difficile à mettre en oeuvre dans les pays en développement, pourtant les plus touchés par la mortalité par rage. Seule l’adoption de solutions innovantes permettra de ramener l’incidence de la rage à un niveau acceptable. De nombreuses études précliniques et cliniques sont en cours, visant à tester les innovations en matière de vaccins, de modes d’injection et d’adjuvants. La recherche sur l’utilisation de vaccins à virus vivant et sur de nouveaux vecteurs vaccinaux se poursuit, alors que les tentatives de développement de vaccins à ADN n’ont pas réussi jusqu’à présent à obtenir un effet immunogène ou des capacités de neutralisation virale équivalents à ceux des vaccins traditionnels. Les résultats d’essais précliniques sur de nouveaux adjuvants moléculaires induisant une réponse immune plus rapide et plus puissante avec moins d’antigène sont extrêmement prometteurs et semblent annoncer l’imminence de meilleurs vaccins contre la rage. Il subsiste toutefois d’importantes difficultés : les adjuvants moléculaires ne peuvent être administrés qu’avec des vaccins vivants et les différences de spécificité d’espèce des molécules immunes rendent le développement plus complexe. Globalement, les efforts déployés depuis une décennie par la recherche sont impressionnants et encourageants mais la plupart des nouveaux vaccins doivent encore être soumis à des essais cliniques ; d’autre part la viabilité de ces vaccins expérimentaux dans le marché mondial reste à démontrer. Seul un vaccin capable de surpasser les performances des vaccins actuels dans chaque domaine aura une chance d’être largement adopté. Les auteurs estiment cependant que certains vaccins candidats pourront satisfaire à ces exigences.Las actuales vacunas antirrábicas son seguras y, si se administran debidamente, muy eficaces. Además, inducen inmunidad duradera, con títulos de anticuerpos neutralizantes que subsisten años después de la vacunación. Sin embargo, los regímenes actuales resultan costosos y exigen dosis múltiples para lograr títulos de neutralización elevados, lo que dificulta a los países en desarrollo, que son los más golpeados por la rabia, la implantación generalizada de la vacunación. El único camino para reducir la rabia a niveles aceptables pasa por la innovación. Están en marcha numerosos estudios preclínicos y clínicos en los que se ensayan vacunas, adyuvantes y métodos de inyección novedosos. También sigue adelante la investigación sobre el uso de vacunas vivas y vectores vacunales alternativos, mientras que ninguna de las tentativas realizadas hasta la fecha con vacunas de ADN ha deparado niveles de inmunogenicidad y capacidad de neutralización equiparables a los de las vacunas tradicionales. La obtención de adyuvantes moleculares que inducen una respuesta inmunitaria más rápida y vigorosa en presencia de menos cantidad de antígeno ha dado resultados preclínicos muy interesantes y poco a poco parece acercarnos al logro de una mejor vacuna antirrábica. Subsisten, empero, arduas dificultades: los adyuvantes moleculares solo funcionan si se administran con vacunas vivas, y las diferencias existentes entre las especies en cuanto a la especificidad de las moléculas inmunitarias complican las labores de desarrollo. Globalmente, el conjunto de investigaciones emprendidas en el último decenio es impresionante y alentador, pero la mayoría de las nuevas vacunas aún deben pasar por la fase de ensayo clínico, y está por ver qué viabilidad tienen estas vacunas experimentales en el mercado mundial. Solo una vacuna que supere a las actuales en todos los aspectos tiene posibilidades de ser adoptada a gran escala. Pese a todo, los autores expresan su confianza en que algunas de las vacunas candidatas cumplan estos criterios. |