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Il faut reconnaître en Desnos un des poètes les plus étonnants de la génération de 1930. Nous lui devons beaucoup. N’est-ce pas à Desnos que Florence Delay emprunte le titre de son premier livre : Minuit sur les jeux ? Il faudra que nous publiions un jour les textes que Lionel Ray, Paul-Louis Rossi, moi-même avons écrits, à Compiègne, à partir de Rrose Sélavy. Je me souviens que la rencontre de Marcel Duchamp et de Robert Desnos faisait apparaître le nom du dernier enfant des grands rhétoriqu... |
