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This essay seeks to locate Thomas McGrath within the wider traditions of British Romanticism and American Transcendentalism if, indeed, they can be called traditions, a term which the essay’s author acknowledges that McGrath himself might have rejected since a tradition for its own sake isn’t, perhaps, worth much more than an empty holiday based on an empty religion. McGrath, the essay’s author argues, looks beyond his inherited Catholicism and its solidification into a congealed, formulaic dogma for a revitalization/reinvigoration with nature. “Never, perhaps, has nature had so much to recover from,” McGrath commented over 40 years ago. This essay traces McGrath’s argument in his masterwork, Letter to an Imaginary Friend, for a greater spiritual relationship with nature by surveying McGrath’s link to major writers like Whitman, Emerson, Coleridge, Wordsworth, and his surprising focus on Hopi cosmogony/cosmology as antidote to our current alienation from nature. Cet essai tente d’inscrire Thomas McGrath dans le cadre plus large de la double tradition du Romantisme britannique et du Transcendentalisme américain si on peut vraiment parler de tradition. C’est là un terme, comme le reconnaît l’auteur de l’essai, que McGrath lui-même aurait pu rejeter dans la mesure où une tradition qui n’existe que pour elle-même n’a peut-être pas plus de valeur qu’un jour férié vide de sens fondé sur une religion vide de sens. Pour l’auteur de l’essai, McGrath recherche au delà du catholicisme dont il a hérité et de sa pétrification en un dogme aux formules figées une revitalisation/revigoration en contact avec la nature. “Jamais, peut-être, la nature n’a dû se guérir de tant de maux,” remarqua McGrath il y a plus de quarante ans. Cet essai retrace l’argumentation développée par McGrath dans son chef d’œuvre Letter to an Imaginary Friend pour arriver à une plus grande relation spirituelle avec la nature en étudiant les liens de McGrath avec de grands écrivains comme Whitman, Emerson, Coleridge, Wordsworth ainsi que son profond intérêt pour la cosmogonie/cosmologie Hopi comme antidote à notre aliénation actuelle par rapport à la nature. |
