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Until recently, both the Administration and the social agents recognized the inefficiency of the quota system as policy to control migratory flows, both of them agreeing that it was in fact concealed regularization. This situation tried to be settled by the contested Immigration law 4/2000, in which, for the specific case of the seasonal agricultural tasks, the modality of “contracting in origin” was established. The later modifications of the Law and its two “Regulations of development” approved up to the date, have kept this modality as the means for controlling migratory flows. With the introduction of this new system, the province of Huelva has turned into a “model” at a national level, not only for its adoption of this formula, but also for the volume of manpower contracted this way. The present study centres on analyzing the application of the “contracts in origin” in all of Spain, and particularly in the province of Huelva. We study the juridical texts and the main existing statistics in the matter, and complement this information with archive work carried out in the Subdelegation of the National Government in Huelva, which centralizes this kind of contracts. With this material, we propose to explain the reasons that lead to the appeal of foreign manpower, the procedure that is applied, the different regional significance of this contractual modality, as well as the negative effects and possible alternatives to correct them. Jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix, l’Etat tout comme les associations de terrain reconnaissaient l'inefficacité du système de quota qui faisait figure de politique migratoire en Espagne. Tous s’accordaient sur le fait que la gestion de l’immigration dans ce pays tenait d’avantage à des régularisations à postériori en fonction de chiffres fixés à l’avance qu’à un réel contrôle des entrées. La loi 4/2000 a tenté de remédier à cette situation. Une procédure spécifique a alors été mise en place concernant l’agriculture : le contrato en origen qui permet de recruter des saisonniers pour une période limitée directement depuis leur pays d’origine. Depuis lors, si des modifications de cette loi ont été votées, ce procédé fut maintenu et est devenu un instrument clé de la politique de gestion des flux migratoires. L’expérience de la province de Huelva, principale utilisatrice de cette procédure pour l’introduction de ses saisonniers agricoles, est alors devenue une référence au niveau national. On parle désormais du modèle de Huelva. Le présent article analyse la mise en œuvre des contrats en origine en Espagne, principalement dans la province de Huelva. Nous y présentons les textes juridiques et les principales statistiques existantes en la matière ainsi que la gestion de cette procédure par la préfecture de la province. L’objet du texte est d’expliquer le succès de cette mesure auprès des agriculteurs ainsi que de pointer ses effets négatifs sur le traitement de la main-d’œuvre étrangère. |