| Popis: |
A fines de los años 60 comenzó a hacerse conocido internacionalmente un movimiento guerrillero latinoamericano, los “Tupamaros”. Surgido en Uruguay, considerada una de las dos “democracias estables” de Sudámerica, actuaba en el medio urbano y no en las zonas rurales como era lo habitual. Sus operaciones generalmente incruentas y muy bien planeadas, se desarrollaban con llamativa precisión dejando en ridículo al gobierno. Este “estilo Robin Hood” atrajo la atención y les ganó popularidad entre los ciudadanos comunes, pero progresivamente fue sustituido por acciones más convencionales: secuestros, asesinatos, atentados, etc. El giro estratégico facilitó el aislamiento del grupo y su desmantelamiento en 1972. Sin embargo, algo de aquel estilo de acción fue recuperado por los tupamaros ya en la legalidad, y se ha transformado en uno de los factores de su éxito en la política uruguaya. À la fin des années 60, le groupe guerrillero latino-américain « Tupamaros » est connu internationalement. Surgi en Uruguay, l’une des deux « démocraties stables » de l’Amérique du Sud, il agissait en milieu urbain, et non pas dans les zones rurales comme il était habituel pour cette sorte de mouvance. Ses opérations n’étaient généralement pas cruelles et, parce qu’elles étaient très bien préparées, elles se déroulaient avec une grande précision et ridiculisaient le gouvernement. Ce style « Robin Hood » attira l’attention sur les Tupamaros et les rendit populaires auprès des citoyens communs, avant le passage progressif de cette organisation à des actions plus conventionnelles tels qu’enlèvements, assassinats, etc. Ce tournant stratégique conduisit à l’isolement de ce groupe, puis à son démembrement en 1972. Néanmoins, quelque chose de cet ancien style a été récupéré par les Tupamaros à leur retour à la légalité républicaine, devenue même un des facteurs-clés de leur succès dans la politique uruguayenne. The ‘Tupamaros’ guerrilla movement ruele known internationally by the late 1960’s. Originated in Uruguay, then regarded as one out of two stable democracies in South America, it acted mostly in the urban environment and not in rural zones as it was customary. Its operations, devoid of cruelty and well planned, were executed with striking rules and often ridiculing the government. This Robin Hood style gained attention and popularity among common citizens but progressively was substituted by more conventional actions: kidnappings, assassinations, bombings, etc. This strategic turn expedited the group’s isolation and its dismantling in 1972. However, cues from that style were reclaimed by the Tupamaros political movement back in democracy, which has become one of the factors of their success in Uruguayan politics. |
