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Negli ultimi anni gli studi hanno portato alla luce l’influenza politica e istituzionale esercitata dagli Angiò sui comuni dell’Italia centro-settentrionale. L’analisi delle strategie della comunicazione politica messe in atto dai sovrani di Napoli e dai loro rappresentanti attende ancora di essere affrontata. Documenti materiali e testuali testimoniano che, al pari delle istituzioni civili locali, gli angioini utilizzarono abitualmente l’immagine come strumento di «propaganda» nelle città sottoposte al loro dominio o alla loro influenza. I ritratti dei re di Napoli (a Firenze, Piacenza, Roma, etc.), le immagini delle loro imprese (a San Gimignano e, forse, a Firenze) e, soprattutto, i loro stemmi – spesso inglobati nella panoplia araldica comunale – erano dipinti o scolpiti in diversi punti della città, e specialmente nei palazzi pubblici, ma anche riprodotti su supporti effimeri in occasione di cerimonie solenni. Grazie a loro si voleva rappresentare il potere del monarca nello spazio urbano, affermarne le prerogative, descriverne le ricadute positive per la collettività. Da parte loro, i consigli e i funzionari cittadini si appropriarono dell’immagine, soprattutto araldica, dei sovrani angioini per dichiarare la loro appartenenza politica, e questo anche in anni successivi alla conclusione formale della dominazione o in luoghi che non la sperimentarono mai. Attraverso l’analisi delle rappresentazioni conservate o descritte dalle fonti indirette, si proverà allora a fornire una prima ricostruzione dei temi e delle funzioni dell’iconografia politica angioina nell’Italia centro-settentrionale tra il XIII e il XV secolo, cercando di identificare gli obiettivi di una committenza mutevole ed eterogenea. Si l’apport politique et institutionnel des Anjou à l’histoire des communes de l’Italie du nord et du centre a récemment fait l’objet d’études ciblées, l’analyse des formes de la communication politique engagée par les souverains de Naples et par leurs représentants reste encore largement à conduire. Des vestiges monumentaux et les sources écrites témoignent pourtant que, à l’instar des institutions civiles locales, les Angevins utilisèrent couramment l’image comme outil de « propagande » dans les villes qui avaient fait acte de soumission ou qui étaient politiquement influencées par la dynastie. Les portraits des rois de Naples (à Florence, à Plaisance, à Rome, etc.), les images de leurs succès (à San Gimignano et, peut-être, à Florence) et, surtout, leurs armes – ces dernières souvent insérées dans la panoplie héraldique de la commune – étaient peints ou sculptés à différents endroits de la ville, notamment dans les palais civiques, mais aussi reproduits sur des supports éphémères lors des cérémonies solennelles. Par leur biais on visait à représenter le pouvoir monarchique dans l’espace urbain, à en affirmer les prérogatives, à en décrire les retours positifs pour la collectivité. Quant à eux, les conseils et les fonctionnaires municipaux s’approprièrent de l’image, principalement héraldique, des souverains angevins pour déclarer leur appartenance politique, même après la conclusion de la domination ou là où elle ne fut jamais instaurée. À travers l’analyse des représentations conservées ou décrites par les sources indirectes, on essayera de donner un premier aperçu des thèmes de l’iconographie politique angevine dans l’Italie communale aux XIIIe-XVe siècles, visant à cerner les objectifs réels des acteurs, toujours différents, de la commande. |