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L’histoire de la violence n’est pas au centre des travaux de Pierre Chaunu. Il était historien de la structure et de la longue durée, des « pesées globales » et de la foi dans l’informatique. Ici, il s’agit moins de réfléchir à la discrétion du thème de la violence et des violences que de se demander ce que, méthodologiquement, les travaux chaunusiens peuvent nous apporter à l’analyse de ces phénomènes. Sans être centrales, celle-là et celles-ci constituent une périphérie riche en réflexion entre les travaux menés sur les empires espagnol et portugais (années 1960) et les États territoriaux travaillant sur eux-mêmes et les deux guerres mondiales (années 1990). The history of violence is not central to Pierre Chaunu’s work. He was a historian of structure, long duration, “global assessment” and faith in computer science. Here, I don’t want to question why he virtually ignored the theme of violence and violent acts, but ponder on what, methodologically speaking, Chaunu’s works can bring to the analysis of these phenomena. Without being central, violence and violent acts provide food for thought, with Chaunu’s work on the Spanish and Portuguese empires and their violent acts (1960s) and on the concept of violence in the history of territorial states and the two world wars (1990s). |