Autor: |
Mauny, Frédéric, Pujol, Sophie, Barbier, Alice, Quantin, Catherine, Riethmuller, Didier, Sagot, Paul, Thiriez, Gérard, Barba-Vasseur, Marie, Houot, Hélène, Defrance, Jérôme, Mariet, Anne-Sophie, Tenailleau, Quentin, Benzenine, Eric, Bernard, Nadine |
Přispěvatelé: |
Université de Bourgogne Franche-Comté, Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2018 |
Předmět: |
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Popis: |
L’objectif était d’analyser le lien entre l’exposition environnementale au bruit et à la pollution de l’air en milieu urbain et la prématurité chez les femmes dont le risque d’accouchement prématuré était augmenté par la présence d’une ou plusieurs comorbidités. Méthode. Une étude cas-témoins a été conduite sur les grossesses uniques accompagnées d’au moins une comorbidité. Les accouchements ont eu au CHU de Besançon ou de Dijon entre 2005 et 2009. Le niveau sonore de nuit (Lnight en façade du bâtiment d’habitation) et la concentration en dioxyde d’azote (NO2) dans les 50 m autour de l’habitation ont été modélisés à l’adresse déclarée au moment de l’accouchement. Une régression logistique conditionnelle a été conduite. Résultats Au total, 507 cas et 1 996 témoins ont été inclus. Les expositions résidentielles moyennes au bruit (Lnight) et au NO2 étaient respectivement de 52,3 dB(A) et de 25,0 µg.m-3. Le nombre moyen de comorbidités par femme était de 1,7 (étendue=1-6) ; L’odds ratio associé à la prématurité était, pour 2 comorbités, de 1,17 (IC95%:1,34-2,18) et, pour 5 à 6, de 12,57 (IC95%: 4,29-36,80). Les odds ratios associés à la prématurité étaient de 1,23 (IC95%:0.97-1.56) pour une valeur de Lnight ≥ 55 dB(A) et de 0,83 (IC95 %: 0,61-1,13) pour une concentration environnementale en NO2 ≥ 40 µg.m-3. Discussion. Les résultats sont en faveur d’une relation de type dose-réponse entre le nombre de comorbidités et le risque de prématurité. Chez les femmes enceintes dont le risque de base est augmenté du fait de la présence d’une ou plusieurs comorbidités, le risque d’accouchement prématuré ne semble pas être augmenté par une exposition à de faible concentration de NO2. En revanche, les résultats sont compatibles avec un effet modéré de l’exposition environnementale au bruit sur le risque de prématurité. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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