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C’est de la végétation phanérogamique halophile (c.a.d. des plantes àfleurs supportant le sel) installée entre le niveau des basses et hautesmers de vives eaux sur les vases molles (slikkes) ou fermes (schorres) dontnous avons décrit les communautés, présenté la répartition, et tenté decomprendre la dynamique afin d’en permettre la gestion, à partir de relevéseffectués à la fin de l’été et à l’automne 2001, complétés en certainspoints durant l’année 2002.Le cadre géographique de cette étude est circonscrit pour le Blavet par lalimite du Pont de Locoyarne au Nord et du Pont du Bonhomme au Sud. Pour larade, les limites sont figurées par la liaison "Estacade / Pen-Mané" auNord, et par l'axe "Roches des Saisies en Larmor-Plage / Pointe des Saisiesen Gâvres" au Sud. A l'Ouest, ce secteur est borné par le Pont de Kermelo àl'exutoire du Ter.Le plan suit le fil de l’eau douce, de l’amont vers l’aval, et du fait del’incidence des formes littorales sur la végétation, traite ces deuxdomaines simultanément à chaque étape.Le parcours effectué sur la totalité du linéaire de chaque rive a permispar ailleurs d’effectuer un relevé des incidences physiques d’origineanthropique susceptibles de perturber ce système littoral. Ces artefactssont recencés dans une synthèse finale, à moins que leur évocation nesoit utile à la compréhension de l’histoire naturelle des communautésvégétales étudiées, et sont dans ce cas évoqués au fil de l’eau. |
