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Introduction : L’usage de la contention est un indicateur de la qualité des soins. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la fréquence du recours à la contention lors des soins. La prise en charge pharmacologique et non pharmacologique du soin était aussi analysée. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle, menée aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Pau sur des enfants âgés de 0 à 15 ans. L’usage de la contention lors des soins était évalué à l’aide d’une échelle basée sur le nombre de membres maintenus. Résultats : 231 soins étaient analysés. La prévalence de la contention forte était de 8,7% (n=20). La contention forte était significativement associée à un âge inférieur à 5 ans. La prévalence dans cette tranche d’âge était de 15,6%. Pour 132 enfants (57%), on notait l’absence d’une antalgie systémique efficace lors du soin. Certains antalgiques étaient peu utilisés : EMLA 0,3% (n=1), MEOPA 31,6% (n=73), tramadol 0,3% (n=1). En cas d’échec du MEOPA ou lorsque son utilisation ne pouvait être envisagée, il n’existait pas d’alternative pour assurer une sédation-analgésie L’hypnose était utilisée pour 5 soins (2,2%) par manque de formation des soignants. Conclusion : Les enfants de moins de 5 ans doivent faire l’objet d’une attention particulière. Le recours à la sédation-analgésie par MEOPA ou d’autres thérapeutiques comme la kétamine ou le midazolam peut permettre d’améliorer les pratiques. |
