Psychosis and cancer: a qualitative study about representations of psychosis among physicians working in oncology and their consequences on medical care
Autor: | Le Glaz, Aziliz |
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Přispěvatelé: | Université Paris Cité - UFR Médecine [Santé] (UPCité UFR Médecine), Université Paris Cité (UPCité), Éthique, recherches, translations = Ethics, research, translations [CRC] (ETRES), Centre de Recherche des Cordeliers (CRC (UMR_S_1138 / U1138)), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Université Paris Cité (UPCité)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Université Paris Cité (UPCité), Caroline Desprès, Bernard Ennuyer, UPC, SCIENCES |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: |
Psychosis
Stigmatization [SDV.ETH] Life Sciences [q-bio]/Ethics Social representations MESH: Psychotic Disorders MESH: Schizophrenia [SDV.ETH]Life Sciences [q-bio]/Ethics Préjugés Psychose MESH: Discrimination Discrimination Schizophrenia Schizophrénie Représentations sociales Stigmatisation Prejudice Cancer |
Zdroj: | Ethique. 2021 |
Popis: | Stigmatization of people with psychotic disorder represents a risk factor for excess mortality when somatic illness occurs, particularly cancer. The aim of this qualitative study is to ask physicians about what they consider to be differences in medical care related to psychotic disorder and to identify reprensentations that underlie those differences. The physician is generally aware of the existence of a psychotic disorder for his patient, either through medical records or through his theoretical and practical knowledge, wich enables him to adopt a clinical point of view of the patient and identify him as “psychotic”. Being aware of a psychotic trouble in patient’s medical history allows to consider clinical particularities linked to psychosis such as motivational deficit or ambivalence and pathological indecision, and to adapt the therapeutic strategy according to those particularities. On the other hand, modification of management regimens may have adverse effects of the patient in terms of quality of life or overall survival. We should wonder if eeasons for thos modifications are relevant for the patient. For example, anticipation of agitation, association between socio-professional inactivity and poor quality of life, confusion between lack of spontaneous speech or emotional inexpressiveness and patient’s disinterest in his disease or passive opposition to care. Although unintentional, these elements could lead to discrimination in care. This study supports a multidisciplinary approach in which psychiatrists are involved from the beginning of care, with the aim of providing support, and not only during acute decompensation or for occasional assessments of judgement and value of consent. La stigmatisation des personnes atteintes de troubles psychotiques est un facteur de risque de surmortalité en cas de maladie somatique, notamment cancéreuse. En donnant la parole aux médecins exerçant en oncologie, cette étude qualitative vise à les interroger sur ce qui selon eux relève de différences de prise en charge liées au trouble psychotique et à identifier les représentations sous-jacentes à leurs pratiques. Dans le contexte des soins, l’antécédent psychotique est généralement connu du médecin, soit par les informations médicales à disposition, soit par ses connaissances théoriques et pratiques qui lui permettent de poser un regard clinique sur le patient et de l’identifier comme « psychotique ». La connaissance de l’antécédent psychotique permet de prendre en compte les particularités cliniques liées à la psychose comme le déficit motivationnel ou l’indécision pathologique, et d’adapter la stratégie thérapeutique en conséquence. D’un autre côté, la modification des schémas de prise en charge peut entraîner des effets défavorables pour le patient en termes de qualité de vie ou de survie globale. Il convient alors de se questionner sur la légitimité du motif de différenciation. Par exemple, l’anticipation d’agitation, l’amalgame entre déficit émotionnel et incompréhension, ou entre le manque de discours spontané ou l’inexpressivité émotionnelle et un désintérêt du patient vis-à-vis de sa maladie ou de l’opposition passive aux soins. Ces préjugés sont à l’origine d’une discrimination dans les soins des personnes atteintes de psychose. Ainsi, cette étude est en faveur d’une prise en charge pluridisciplinaire dans laquelle la psychiatrie de liaison interviendrait dès le début de la prise en charge, à visée d’accompagnement de l’équipe d’oncologie comme du patient. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |