Bronze Age sea salt production in Northwest Iberian Peninsula

Autor: Bettencourt, Ana M. S., Luz, Sara, Simões, Pedro P., Alves, M. I. Caetano, Abad-Vidal, Emilio
Přispěvatelé: Universidade do Minho
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2021
Předmět:
Popis: Th is text provides evidences of sea salt exploitation in the Northwest Iberian Peninsula during the Bronze Age. Th is took place between the late 3rd millennium and early 2nd millennium BCE, in the archaeological site of Carreço beach, in Viana do Castelo, using removable sinks excavated in schist, that were heated to enhance the process of evaporation of salt water. Th is type of sink is very common along the northern coast of the Iberian Peninsula. Other archaeological evidence of sea salt exploitation exists in the Areias Altas archaeological site in Porto, daring from the fi rst half of the 2nd millennium BCE. In this site ceramic containers have been found that are morphologically similar to those used for evaporation of salt water using the brine process or as moulds for salt in other prehistoric salt extraction contexts in Western and Eastern Europe. On the Northwest coast of the Iberian Peninsula there are also countless sinks dug into the rocks, morphologically similar to removable schist sinks. Observation of their manufacturing conditions reveals that these sinks were made by percussion, probably using stone hammers, and polished with rounded pebbles, which gave them rounded corners. Th e absence of evidence of the use of metallic artefacts to make these sinks suggest that they were made before the Iron Age, although they may have still been used during that period. Th e diff erent extraction methods may be related to climate changes that occurred during the 3rd millennium and 2nd millennium BCE.
Ce texte fournit les premières preuves de l’exploitation de sel marin dans le Nord-Ouest de la pénin- sule Ibérique à l’âge du Bronze. La production du sel s’opérait sur le site archéologique de la plage de Carreço, à Viana do Castelo entre la fi n du IIIe et le début du IIe millénaire avant J.-C. et montre l’uti- lisation d’éviers amovibles creusés dans le schiste et chauff és pour renforcer le processus d’évaporation de l’eau salée. Ce type de puits est très courant sur la côte nord. D’autres preuves de l’exploitation du sel marin se trouvent sur le site archéologique d’Areias Altas à Porto pendant la première moitié du IIe millénaire avant J.-C. Sur ce site, des récipients en céramique, morphologiquement similaires à ceux utilisés pour l’évaporation de l’eau salée par le processus de saumure ou comme moules pour le sel, dans d’autres contextes préhistoriques d’extraction du sel en Europe occidentale et orientale, ont été trouvés. Sur la côte nord-ouest de l’Ibérie, on trouve également d’innombrables puits creusés dans la roche, morphologiquement semblables aux puits de schiste amovibles. Une observation de leurs conditions de fabrication a révélé qu’ils étaient fabriqués par percussion, probablement avec des marteaux en pierre, et polis avec des galets roulés, ce qui leur donne une forme de coins arrondis. Ainsi, l’absence de preuves d’artéfacts métalliques dans leur fabrication indique qu’ils seraient antérieurs à l’âge du Fer, bien qu’ils aient pu être utilisés durant cette période. Les diff érentes méthodes d’extraction peuvent être liées aux changements climatiques qui se sont produits au cours des IIIe et IIe millénaires avant J.-C.
Esta publicação foi apoiada através do Financiamento Plurianual do Laboratório de Paisagens, Património e Território (Lab2PT), Ref.ª UID/04509/2020, financiado por fundos nacionais (PIDDAC) através da FCT/MCTES.
Databáze: OpenAIRE