Méthode de diagnostic appliquée à un site historique peu fouillé : Tarquimpol (Moselle, Grand Est)

Autor: Sebag, Deborah
Přispěvatelé: Parc archéologique de Bliesbruck-Reinheim, Conseil Départemental d'Archéologie de la Moselle (CG57), David Flotté, Cyril Marcigny
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Le diagnostic comme outil de recherche. Actes du 2e séminaire scientifique et technique de l'Inrap, 28-29 sept. 2017, CaenÉditeur scientifique = Inrap
Le diagnostic comme outil de recherche : 2e séminaire scientifique et technique de l'Inrap
Le diagnostic comme outil de recherche : 2e séminaire scientifique et technique de l'Inrap, David Flotté; Cyril Marcigny, Sep 2017, Caen, France. ⟨10.34692/x3ry-bn94⟩
DOI: 10.34692/x3ry-bn94⟩
Popis: En septembre 2011, la Conservation départementale d’archéologie de Moselle a été sollicitée par la mairie de Tarquimpol avant l’aménagement d’un système d’assainissement. Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Metz, Tarquimpol est un des sites majeurs de l’archéologie mosellane. Durant l’Antiquité, il se situe à un carrefour routier de l’axe Metz-Strasbourg. Représenté sur la Table de Peutinger (Decempagi), il est également mentionné dans l’Itinéraire d’Antonin et dans les textes d’Ammien Marcellin et de Paul Diacre. Des fouilles menées de manière discontinue depuis le XIXe siècle ainsi que des prospections géophysiques et aériennes ont permis d’identifier plusieurs bâtiments d’architecture monumentale (théâtre, thermes publics, sanctuaire, rempart…). Cependant, malgré la somme de toutes ces recherches, le site reste largement méconnu car peu de constructions ont été dégagées en plan et peu de stratigraphies ont été observées. Les travaux, présentés ici, concernaient une faible surface à diagnostiquer de 2 840 m2. Les connaissances déjà acquises sur l’emprise et son environnement, la problématique scientifique et le souci de réduire au maximum les ouvertures sur le site, ont justifié la réalisation de cinq tranchées de sondage ciblées plutôt que l’habituel maillage en quinconce. Les zones de localisation des tranchées avaient été choisies en amont, en se basant sur les données archéologiques déjà connues. Malgré leur brièveté, ces travaux ont permis de révéler un ensemble de vestiges peu ou non connus à Tarquimpol. Le tracé du rempart de l’Antiquité tardive a pu être précisé dans ce secteur, ainsi que celui de ses deux fossés défensifs avant. Les premiers vestiges connus d’occupation domestique ont également pu être mis au jour.
In September 2011, Departmental Conservation of Archaeology of Moselle was requested by the Tarquimpol town council before the installation of a sewerage system. Located about sixty kilometers south-east of Metz, Tarquimpol is one of the major sites of Moselle archaeology. During Antiquity, it was located at a crossroads on the Metz-Strasbourg axis. Represented on the Table of Peutinger (Decempagi), it’s also mentioned in the Intinerary of Antoninus and in the texts of Ammianus Marcellinus and Paul Deacon. Excavations carried out in a discontinuous manner since the 19th century, as well as geophysical and aerial surveys, have made it possible to identify several buildings of monumental architecture (theatre, public baths, sanctuary, ramparts…). However, despite the sum of all these researches, the site remains largely unknown because few constructions have been cleared in plan and few stratigraphies have been observed. Work, presented here, concerned a small diagnostic area of 2,840 m2. Knowledge already acquired on the right-of-way and its environment, scientific issue and the concern to reduce floor openings on the site as much as possible, justified the realization of five targeted sounding trenches rather than the usual staggered grid pattern. The trench locations were chosen upstream, based on the archaeological data already known.Despite their brevity, this work has revealed a set of little or unknown remains in Tarquimpol. The layout of the late Antiquity rampart could be clarified in this sector, as well as that of its two front defensive ditches. The first known remains of domestic occupation have also been uncovered.
Databáze: OpenAIRE