Greenhouse gases in cattle breeding : evaluation and mitigation strategies

Autor: Armelle Gac, J. B. Dollé, V. Manneville, C. Raison, Philippe Faverdin, Jean-Louis Peyraud, Jacques Agabriel, A. Le Gall
Přispěvatelé: Institut de l'élevage (IDELE), Unité de Recherches sur les Herbivores (URH), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Production du lait (PL), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2011
Předmět:
Zdroj: INRA Productions Animales 5 (24), 415-432. (2011)
INRA Productions Animales
INRA Productions Animales, Paris: INRA, 2011, 24 (5), pp.415-432
Popis: Le contexte environnemental actuel, tant politique (objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre) que sociétal (information du consommateur), nécessite de préciser les impacts de l'activité d'élevage bovin en matière de changement climatique. L'enjeu est de connaître précisément les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et de stockage de carbone, des différents modes de production. Pour cela, une évaluation basée sur la méthodologie de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est mise au point à l'échelle du système d'élevage. Cette approche permet d'avoir une vision globale de l'activité d'élevage intégrant l'ensemble des processus internes et externes au fonctionnement de l'exploitation. Ainsi pour les systèmes laitiers français, l'empreinte carbone brute du lait est en moyenne de 1,26 kg CO2/kg de lait. La prise en compte du stockage de carbone sous les prairies et les haies se traduit par une compensation comprise entre 6 et 43% selon les systèmes, en fonction de la part de prairies. L'empreinte carbone nette du lait français est alors en moyenne de 1,0 kg CO2/kg de lait. Dans les systèmes bovins viande français, l'empreinte carbone brute est comprise entre14,8 et 16,5 kg CO2/kg viande vive en fonction du système de production (naisseur vs naisseur/engraisseur). Après prise en compte du stockage de carbone qui permet une compensation comprise entre 24 et 53%, l'empreinte carbone nette est comprise entre 7,9 et11,3 kg CO2/kg viande vive. De nombreux leviers d'action sont identifiés dans les systèmes d'élevage de ruminants pour réduire l'empreinte carbone des produits au portail de la ferme. Certains concernent une optimisation des systèmes de production (ajustement des apports alimentaires, gestion de la fertilisation…) et se traduisent par des économies en matière d'intrants. D'autres nécessitent la mise en place de nouvelles technologies et se traduiront donc par un investissement ou un coût de fonctionnement supérieur aux schémas actuels de production.
In today's environmental context, as much political (the reduction of greenhouse gas emissions) as social (consumer demands for information concerning food products), there is a need to determine the influence of ruminant livestock on climate change. It has become crucial to quantify precisely the levels of greenhouse gas emissions (GHG) and carbon sequestration for different ruminant livestock systems by using Life Cycle Assessment (LCA) to calculate the carbon footprint of dairy and beef farms. This approach allows us to account for GHG in relation with direct and indirect emissions. Thus in the French dairy system, the average gross carbon footprint is 1.26 kg CO2 /kg milk. Carbon sequestration under grassland and hedges compensates for GHG emissions ranging from 6 to 43% according to the system utilized. Consequently the net carbon footprint is 1.0 kg CO2 / kg milk. In the French beef system, the gross carbon footprint for raw materials is comprised between 14.8 and 16.5 kg CO2 / kg of live meat depending on the production system. It must be mentioned that carbon sequestration represents compensation in a range of 24 to 53% and the net carbon footprint is between 7.9 and 11.3 kg CO2 / kg of live meat. These investigations demonstrate that numerous mitigation actions have been identified in the livestock systems to reduce the carbon footprint of milk and meat at the farm gate. Some of them concern management practices (adjustment of dietary intake, fertilization management...) which result in substantial savings in agricultural expenses. Others require the installation of new technologies which would require additional funds to improve the production processes.
Databáze: OpenAIRE