Le travail des données. Entretien autour du service des enquêtes de l’INED

Autor: Stefan Le Courant, Camille Noûs, Patrick Simon, Cris Beauchemin, Gwennaëlle Brilhault, Amandine Morisset, Juliette Galonnier
Přispěvatelé: Centre de recherches internationales (Sciences Po, CNRS) (CERI), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN), Institut national d'études démographiques (INED), Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre de recherches internationales (CERI)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Tracés, Pp 163-181 (2019)
Tracés : Revue de Sciences Humaines
Tracés : Revue de Sciences Humaines, ENS Éditions, 2020, 19 (Hors-série (2019)), pp.163-181. ⟨10.4000/traces.10918⟩
Tracés : Revue de Sciences Humaines, 2020, 19 (Hors-série (2019)), pp.163-181. ⟨10.4000/traces.10918⟩
ISSN: 1763-0061
1963-1812
DOI: 10.4000/traces.10918⟩
Popis: The National Institute of Demographic Studies (INED) stands out in the French academic landscape because of the attention it pays to making its research data accessible to the wider scientific community. Since the 1980s, the “surveys unit” assists researchers in archiving their surveys. In this interview for the Tracés journal, Gwennaëlle Brilhault, head of the surveys unit, Amandine Morisset, in charge of documenting surveys, Cris Beauchemin and Patrick Simon, INED researchers, highlight the tedious work that giving access to research data implies and the complexity of the questions it raises. Throughout the discussion, they explore the concrete challenges it brings up, both cost-wise and time-wise; the lack of recognition it often entails; the issues of intellectual property it creates and the fuzziness that surrounds the notion of “sensitive data”. By enumerating the various operations necessary to opening up and documenting survey data, the interview demonstrates that “data” can by no means be “raw” and must be equipped with a wealth of information to be reusable.; L’Institut national d’études démographiques (INED) se distingue dans le paysage de la recherche français par l’attention qu’il porte à la mise à disposition des données issues des enquêtes de ses chercheurs, avec un service dédié depuis les années 1980. Dans cet entretien accordé à la revue Tracés, Gwennaëlle Brilhault, cheffe du service des enquêtes à l’INED, Amandine Morisset, chargée de la documentation des enquêtes, Cris Beauchemin et Patrick Simon, chercheurs à l’INED, mettent en lumière l’ampleur de ce travail de mise à disposition des données et la complexité des questions qu’il pose. Au cours de la discussion, elles et ils abordent tour à tour les défis concrets, en termes de coût et de temps, que pose ce travail ; son manque de reconnaissance ; les enjeux d’utilisation et de propriété intellectuelle qu’il soulève ainsi que le flou qui entoure la question des données dites sensibles. En détaillant la multiplicité des opérations de documentation et de présentation des données, cet entretien révèle que les « données » ne se suffisent pas à elles-mêmes et doivent être accompagnées d’un appareillage conséquent pour pouvoir être mises à disposition.
Databáze: OpenAIRE