Zones humides : conquêtes et colonisations

Autor: Philippe Lavigne Delville, Charline Rangé
Přispěvatelé: Gouvernance, Risque, Environnement, Développement (GRED), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Morera, R. (ed.)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Études rurales
Études rurales, Éditions de l'École pratique des hautes études, 2019, 203, pp.20-40. ⟨10.4000/etudesrurales.15995⟩
ISSN: 0014-2182
1777-537X
DOI: 10.4000/etudesrurales.15995⟩
Popis: EnglishAn analysis of access to agricultural, fishing and livestock resources and of coordination issues among “users” of Lake Chad in Cameroon reveals original forms of governance characterised by an absence of groups that prohibit and regulate use, a prevalence of mutual adjustments, some forms of collective action, and conflict resolution by the authorities who authorise access. Shared access exists, but there is no “commons” as such, or any intentional management to ensure the viability of pooled resources. This case raises questions about the relevance of the concept of "commons" to analyse shared natural resources and calls for a more accurate characterisation of the diverse forms of resource governance. It also suggests that the multi-use governance observed on the shores of Lake Chad would be better described as authorised open access. francaisL’analyse des modes d’acces aux ressources agro-halio-pastorales et des coordinations entre « usagers » du lac Tchad (Cameroun) montre des formes originales de gouvernance : absence de groupe en capacite d’exclure et de reguler les prelevements ; prevalence d’ajustements mutuels ; quelques formes d’action collective et regulation des conflits par les autorites autorisant l’acces. Si ce dernier est effectivement partage, il n'y a pas de « communs » au sens de ressources appropriees par un groupe social, ni de gestion intentionnelle visant a assurer la reproduction de la ressource. Ce cas interroge la pertinence de la notion de « communs » comme entree analytique dans l'etude des situations de ressources naturelles partagees. Il appelle a mieux caracteriser la diversite des formes de gouvernance et rend pertinent la categorie d’acces ouvert autorise pour qualifier la gouvernance du pluri-usage sur les rives du lac.
Databáze: OpenAIRE