Effets sur la santé de la pollution atmosphérique due aux incinérateurs : une perspective
Autor: | J. V. Spadaro, A. Rabl, P.D. McGavran |
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Přispěvatelé: | École des Mines de Paris, Mc Gavran Toxicology Consulting |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 1998 |
Předmět: | |
Zdroj: | Déchets Sciences et Techniques Déchets Sciences et Techniques, INSA de Lyon 1998, 9, pp.4-22. ⟨10.4267/dechets-sciences-techniques.837⟩ |
ISSN: | 1271-0318 |
DOI: | 10.4267/dechets-sciences-techniques.837⟩ |
Popis: | This paper offers a perspective on the health impacts of air pollution from incinerators, by making a number of comparisons, in terms of emissions, concentrations, impacts and damage costs. The latter are estimated by carrying out an impact pathway analysis, tracing the fate of a pollutant from source to receptors. The resulting values are summed over all receptors, choosing the temporal and spatial boundaries of the analysis such as to ensure that essentially all the impacts are taken into account. Linearity is assumed for the increase of impacts with incremental exposure. The monetary valuation is based on willingness-to-pay to avoid damage, with a valuation of mortality in terms of life span reduction (years of life lost), rather than simply the number of premature deaths. The method is applied to the incineration of municipal solid waste (MSW) with emissions equal to the regulations proposed by the European Commission in 1994, for typical per capita MSW production. The benefits from energy recovery are also considered because they greatly reduce the net emissions attributable to incineration. Despite large uncertainties several rather firm conclusions emerge. Even if all MSW is incinerated (in accordance with these regulations), the total health damage costs are relatively minor (especially when compared to air pollution impacts from cars). Also, the impacts of dioxins and carcinogenic metals are small compared to those of particles, NOx and SOx. Cet article présente une perspective des impacts sur la santé de la pollution atmosphérique due aux incinérateurs de déchets, en effectuant plusieurs comparaisons avec d'autres sources de polluants en termes d'émissions, de concentrations, d'impacts et de coûts des dommages. Les impacts sont estimés par une analyse des « impact pathways » (cheminement des impacts), qui trace le passage d'un polluant de la source aux récepteurs. Les valeurs obtenues sont totalisées pour tous les récepteurs touchés par le polluant. L'augmentation des impacts due à un incrément de dose est calculé en supposant une forme linéaire de la fonction dose-réponse. Le coût est basé sur le consentement à payer pour éviter les dommages, avec un coût de la mortalité en termes de réduction de l'espérance de vie, plutôt que simplement le nombre de morts prématurées. La méthode est appliquée à un incinérateur des OM (ordures ménagères) ayant des taux d'émission égaux aux taux proposés par la réglementation de la Commission Européenne de 1994, pour une production typique d'OM par personne. Les avantages de la récupération d'énergie sont aussi examinés car elle contribue à une diminution significative des émissions nettes attribuables à l'incinération. En dépit de grandes incertitudes, plusieurs conclusions affirmées émergent. Même si tous les OM sont incinérés (en suivant ces réglementations), les coûts totaux des dommages sur la santé sont relativement mineurs (en particulier quand ils sont comparés aux impacts de la pollution atmosphérique liée aux voitures). Aussi, les impacts des dioxines et des métaux carcinogènes sont faibles comparés à ceux des particules, des NOx et des SOx. |
Databáze: | OpenAIRE |
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