Bilan des enquêtes 2012, 2013 et 2014 de l’Observatoire national français des centres spécialisés de l’obésité (oNCSO)

Autor: Pierre-Marie Preux, Anaïs Labrunie, Erell Pencreac’h, Jean-Claude Desport, Olivier Ziegler
Přispěvatelé: Neuroépidémiologie Tropicale (NET), CHU Limoges-Institut d'Epidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut Génomique, Environnement, Immunité, Santé, Thérapeutique (GEIST), Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM), Service d'Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition [CHU Limoges], CHU Limoges, Laboratoire de Biostatistique et d'Informatique Médicale, Université de Limoges (UNILIM), Service de l'Information Médicale et de l'Évaluation [CHU Limoges] (SIME), Direction Générale de l'Organisation des Soins (DGOS), Unité Multidisciplinaire de Chirurgie de l'Obésité [CHRU Nancy], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU Nancy)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Obésité
Obésité, Springer Verlag, 2018, 13, pp.3-12. ⟨10.3166/obe-2018-0002⟩
ISSN: 1951-5995
1951-6002
Popis: Objectif et methode : Le Plan obesite a permis la creation en France de 37 centres specialises de l’Obesite (CSO) en 2012 pour assurer une double mission : la prise en charge pluridisciplinaire de l’obesite severe ou complexe et l’organisation des filieres de soins dans les regions. Ce rapport fait le bilan des trois premieres annees de fonctionnement des CSO, a partir des donnees recueillies par l’Observatoire national des CSO (oNCSO), mis en place par la direction generale de l’hospitalisation et de l’offre de soins. Resultats : Le bilan etait globalement positif pour l’acces aux examens paracliniques, meme si tous les CSO ne disposaient pas d’absorptiometre biphotonique (DEXA) ni de calorime- trie. Les CSO developpaient d’emblee des liens avec les 12 secteurs de prise en charge etudies par l’oNCSO, avec quelques points faibles, dont la psychiatrie. L’enquete ne permettait pas de faire le point sur les effectifs reels des CSO, au vu du nombre important de donnees aberrantes. Tous les CSO repondants declaraient avoir des programmes d’education therapeutique orientes vers les obeses pour les filieres medicale, chirurgicale et pediatrique. L’activite des CSO en medecine, chirurgie, gynecologie-obstetrique et pediatrie etait heterogene. En 2014, environ 25 a 30 % de l’ensemble des interventions de chirurgie bariatrique en France etaient pratiquees dans les CSO. En moyenne, les CSO recevaient environ 2 500 patients adultes severement obeses, en consultation ou en hospitalisation de jour pour la filiere medicale. Les resultats suggeraient une certaine fragilite des filieres de gynecologie-obstetrique et des filieres pediatriques. Conclusion : Cette enquete declarative, malgre de nombreuses limites, montre cependant que les CSO ont pris d’ emblee une place importante dans le systeme de soins francais.
Databáze: OpenAIRE