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Le procès pénal de John (Ivan) Demjanjuk, qui débuta le 30 novembre 2009 et s’acheva en 2009, était alors considéré comme le dernier procès pénal contre des auteurs ayant participé à l'Holocauste. L’intérêt médiatique dans la salle d'audience en fut d’autant plus grand. L'essai montre cependant que cet intérêt connut des hauts et des bas. Il met également en évidence le fait qu'une grande partie de la couverture médiatique s'est limitée aux circonstances spectaculaires de l'affaire alors qu’elle a accordé moins d’attention aux lacunes dans l’exposé des preuves, pourtant considérées comme problématiques par les historiens. Le tribunal a toutefois déclaré l'accusé coupable, ce qui amène également à se demander si le procès Demjanjuk visait à compenser – très tardivement – l'échec de la justice allemande à traiter les crimes nazis. The criminal trial of John (Ivan) Demjanjuk, which began on 30 November 2009 and ended in May 2011, was considered to be the last criminal trial against Holocaust perpetrators. The media interest in the courtroom was correspondingly high. However, the essay shows that this interest had its ups and downs. It also highlights the fact that much of the media coverage was limited to the dramatic circumstances of the case, while less attention was paid to the gaps in the evidence, which historians consider problematic. However, the court find the defendant guilty, which also raises the question of whether the Demjanjuk trial was intended to make up - very late in the day - for the German justice systems’ failure to deal with Nazi crimes. |
