Un continuum foyer-résidence et des discriminations qui perdurent

Autor: Claire Lévy-Vroelant, Aïssatou Mbodj-Pouye
Přispěvatelé: Institut des Mondes Africains (IMAF), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Plein Droit
Plein Droit, 2022, 132 (1), pp.3-6. ⟨10.3917/pld.132.0005⟩
ISSN: 0987-3260
2262-5135
DOI: 10.3917/pld.132.0005⟩
Popis: International audience; Depuis vingt-cinq ans, la transformation des foyers de travailleurs migrants est programmée etleur fin annoncée 1. Un plan national de traitement des foyers* a été mis en place en 1997, visantà les remplacer par des résidences sociales* composées essentiellement de studios et destinéesà des personnes en difficulté de logement. Ce processus met fin au système prévalant depuis lesannées 1950 d’un logement dédié aux travailleurs immigrés résidant en France sans leurfamille.Mais la temporalité de la transformation des foyers en résidences sociales s’effiloche. Envisagécomme quinquennal, le plan ne cesse d’être prorogé ; en 2020, il restait 132 foyers sur les 687identifiés en 1997. L’horizon d’un achèvement s’éloigne encore davantage car il est désormaisprévu que les premiers foyers réhabilités entre 1997 et 2000 soient à nouveau inclus dans leplan de traitement. Cette circularité invite à rompre avec l’idée d’un basculement complet dufoyer à résidence sociale. L’ambition de ce dossier, à travers un état des lieux détaillé desituations emblématiques, est de proposer une série d’éclairages sur le traitement politique,juridique et administratif des immigrés grâce à l’effet de loupe que permet l’examen de cesespaces en mutation.
Databáze: OpenAIRE